RUBIS : résultat net en hausse de 27% en 2011

14/03/2012 - 18:19 - Option Finance

(AOF) - Rubis, société spécialisée dans l'aval pétrolier, a publié un résultat net part du groupe de 71,8 millions d'euros en 2011 en hausse de 27%. Son résultat opérationnel courant est également en nette progression (+38%) à 120,3 millions d'euros tandis que son résultat brut d'exploitation est ressorti à 165,7 millions d'euros, en hausse de 30%. Le chiffre d'affaires annuel s'établit, quant à lui, à 2,123 milliards d'euros soit une croissance de 46%. Ces performances interviennent dans un contexte marqué par des conditions économiques dégradées, une climatologie défavorable en Europe, une forte hausse des prix d'approvisionnement (+ 19 %). Le groupe a poursuivi ses acquisitions avec, fin 2011, l'annonce de la reprise à Chevron de ses actifs de distribution aux Bahamas et la réalisation au tout début 2012 de l'entrée en Turquie dans le terminal pétrolier de Ceyhan. Rubis n'a pas détaillé ses perspectives pour l'exercice en cours, mais devrait continuer à saisir des opportunités de croissance externe, dans le prolongement de ces dernières années. Le groupe proposera à la prochaine assemblée du 7 juin 2012, un dividende par action de 1,67 euro, en hausse de 9,5 %.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Spécialisé dans le stockage de produits pétroliers (Rubis Terminal) et la distribution de GPL (Rubis Energie), Rubis affiche un historique de croissance remarquable ; - Les produits de Rubis répondent à des besoins de base (chauffage, transport...) moins sensibles à la conjoncture ; - La diversification géographique de son activité et la complémentarité de ses métiers permettent d'amortir les chocs conjoncturels ; - Rubis est positionné sur des marchés de niche et bénéficie de facteurs structurels à l'industrie pétrolière comme la complexité toujours plus importante de la logistique ou la sévérité accrue des normes en matière de stockage ; - La stratégie de croissance de Rubis combine acquisitions ciblées dans l'aval pétrolier auprès des grandes compagnies pétrolières et croissance organique. Le groupe augmente ainsi régulièrement ses parts de marché ; - Rubis a réalisé à l'automne 2010 une acquisition d'envergure venant renforcer de façon significative les positions qu'il a acquises depuis 2005 dans la zone Caraïbes. Il est devenu n°1 ou n°2 dans chacun des pays de cette zone ; - La société jouit d'une bonne expertise en matière d'intégration de sociétés acquises ; - La multiplication par près de dix du nombre de nouvelles immatriculations de véhicules GPL en France en 2010 est un facteur de soutien pour les volumes de la distribution de GPL où la société jouit d'une part de marché de 20% ; - Avec un taux d'endettement limité à 40%, Rubis a toujours les moyens de ses ambitions de croissance externe.

Les points faibles de la valeur

- Une partie de l'activité de Rubis étant réalisée dans les Caraïbes, le groupe peut pâtir du climat social dans les Antilles françaises ; - La hausse des coûts d'approvisionnement pèse sur la rentabilité de la branche Distribution de GPL ; - L'activité Distribution de GPL dépend également des conditions climatiques. Un hiver rigoureux est favorable à l'activité, mais à l'inverse un hiver doux sera néfaste.

Comment suivre la valeur

- Rubis est considérée comme une valeur de croissance ; - Les résolutions votées lors de l'AG de juin 2011, dont la division par 2 du nominal, devraient accroître la liquidité du titre. - L'annonce d'acquisitions, notamment dans l'aval pétrolier qui est en pleine recomposition en Europe, constitue un catalyseur pour le titre.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Les réorientations stratégiques sont à l'oeuvre parmi les énergéticiens allemands, lourdement impactés par l'arrêt des réacteurs nucléaires. En y ajoutant la taxe sur le nucléaire introduite le 1er janvier, E.ON estime que ses comptes ont été pénalisés de 1,9 MdEUR au premier semestre. L'impact sur les comptes de RWE s'est élevé à 900 MEUR. E.ON a publié la première perte nette trimestrielle de son histoire, à hauteur de 1,4 MdEUR. Le groupe a annoncé des restructurations qui pourraient concerner jusqu'à 11 000 personnes sur un total de 79000. Comme son concurrent RWE, il a dû réviser à la baisse ses prévisions pour 2011. RWE a, lui, enregistré une perte de 229 MEUR au deuxième trimestre. Pour assainir sa structure financière, le groupe souhaite lever 2,5 MdEUR de capital. Il désire également renforcer son programme de cessions et entend désormais se séparer d'actifs d'un montant total de 11 MdEUR, soit 3 MdEUR de plus que prévu. FTB/ACT/