(AOF / Funds) - Les marchés pourraient entrer dans une phase " d'attente ", estiment les économistes d'Aurel. En Europe, les négociations se poursuivent autour du fameux " pare-feu " pour éviter que certains pays, comme l'Espagne par exemple, soient exposés à la défiance des investisseurs. Cette question devrait être tranchée lors de la réunion des ministres de Finances à Copenhague le week-end prochain (le vendredi 30 et samedi 31 mars). Ensuite, dès la mi-avril, le FMI pourrait annoncer une hausse de ses ressources pour éventuellement aider l'Europe. La mise en place de ces dispositifs reste déterminante pour conclure à " la fin de la crise des souverains ", souligne Aurel. La faiblesse des PMI préliminaires a relancé le débat sur la possibilité ou non d'observer un début de stabilisation de l'activité dans la zone euro. Les statistiques chinoises sont mitigées. De plus, les déclarations de certaines sociétés sont nettement plus négatives que le laissaient présager les statistiques officielles. Les marchés chinois attendent une détente de la politique monétaire. Dans les pays développés, les investisseurs craignent des publications de sociétés en dessous des attentes, faute d'une croissance suffisant dans les émergents. Mais la réponse ne viendra pas avant les premières publications des résultats du premier trimestre, avec Alcoa à la mi-avril. En attendant, les investisseurs seront dans l'attente des " pré-earnings " des grandes sociétés. La semaine dernière, après les publications des PMI décevants en Chine et en Europe, les prévisions d'EPS sur le secteur des matières premières ont été révisées à la baisse : - 15% contre - 2,2% attendu en janvier. AUT/MAF