(AOF) - Itesoft a publié un résultat net consolidé pour l'exercice 2011 en légère baisse de 7% à 530 000 euros. Son résultat opérationnel est ressorti en net recul de 28,2% à 280 000 euros. Le chiffre d'affaires de l'éditeur de solutions d'automatisation du traitement des flux d'information a progressé quant à lui de 7,5% à 21,73 millions d'euros, porté par les bonnes performances du second semestre bénéficiant de la forte progression de l'activité licences sur cette période. Le groupe juge solide sa situation financière avec au bilan des capitaux propres 10,1 millions d'euros et une trésorerie nette de dettes de 9,2 millions d'euros. Le Conseil d'administration proposera lors de la prochaine Assemblée générale et afin de récompenser la fidélité de ses actionnaires, la distribution de réserve sous la forme d'un dividende de 0,17 euro par action et d'une distribution partielle de la prime d'émission à hauteur de 0,71 euro par action Dans un communiqué, Itesoft a annoncé qu'il était confiant dans l'enregistrement d'une nouvelle croissance de son activité en 2012. La société prévoit par ailleurs l'atteinte de résultats positifs tout en poursuivant la montée en puissance de son offre Yooz, notamment au travers de ses partenaires Cegid, PwC, et récemment Sage (signé en février 2012). Néanmoins, iTesoft ajoute que le début d'année est marqué par l'attentisme des donneurs d'ordres dans un contexte de marché encore incertain, confirmant le côté acyclique de l'activité d'un trimestre à l'autre.
Informatique - Editeurs de logiciels
Globalement, les perspectives sont bonnes pour le marché des logiciels. L'institut Gartner a relevé ses prévisions de ventes dans le monde. Il estime que le marché devrait progresser de 9,5% en 2011, à 268 MdUSD. Le segment du "SaaS" devrait poursuivre son développement et croître de 20,7% cette année pour représenter 12,1 MdUSD. Ce créneau devrait générer 21,3 MdUSD de revenus en 2015. Son succès tient à sa plus grande souplesse que la licence, en recourant à des solutions souvent présentes sur Internet, qui ne sont plus installées sur l'ordinateur de l'utilisateur. En France, la croissance du "cloud computing" (services informatiques à distance) devrait être favorisée par la récente signature d'un protocole entre Orange, Thales, Dassault Systèmes et l'Etat. L'objectif est de proposer des services sécurisés de "cloud computing" aux entreprises et aux administrations françaises. Ce projet de partenariat a été initié en 2009 dans le cadre du grand emprunt. FTB/ACT/