(AOF) - Les marchés actions se sont nettement repliés pour la deuxième séance consécutive, la perspective d'un nouvel assouplissement quantitatif semblant s'éloigner aux Etats-Unis. L'indice CAC 40 a clôturé en baisse de 1,27% à 3363,29 points et le FTSE Eurotop 100 a perdu 2,08% à 2172,20 points. La tendance baissière était moins prononcée à Wall Street où le Dow Jones reculait de 1,22% vers 17h30. Dans le compte-rendu, publié hier soir, de son dernier comité de politique monétaire, la Fed a indiqué que seuls deux de ses membres estimaient que d'autres mesures de soutien pourraient être nécessaires si l'activité économique s'essoufflait. Les investisseurs ont été d'autant plus déçus que des commentaires du président de la Fed, Ben Bernanke, prononcés il y a une semaine, avait été interprétés comme un plaidoyer pour une politique monétaire accommodante. Par ailleurs, l'Espagne, sujet d'inquiétude ces derniers jours, n'a pas réussi à placer autant d'obligations que prévu. Elle a placé 2,6 milliards d'euros d'obligations souveraines d'échéance 2015, 2016 et 2020, dans le bas de la fourchette visée de 2,5 à 3,5 milliards. Elle en outre dû offrir des rendements plus élevés que lors de la précédente adjudication. Celui des obligations à 4 ans s'est ainsi élevé à 4,319%, contre 3,376% lors d'une adjudication similaire le 1er mars. Aucune valeur de l'indice SBF 120 n'a échappé à la baisse. Total (-XXXX euros) a affiché le repli le plus limité de l'indice CAC 40 car le groupe pétrolier a déjà perdu 7% la semaine dernière. Les principaux dégagements ont touché des valeurs dont les perspectives inquiètent. Plus forte baisse de l'indice SBF 120, Areva a chuté de XXXX%. Alcatel-Lucent a, lui, enregistré le plus fort recul du CAC 40 : XXXX%. FTB/MAF/