TARGET plus optimiste sur ses résultats du premier trimestre

05/04/2012 - 15:11 - Option Finance

(AOF) - Target, le second plus important distributeur discount des Etats-Unis, a relevé ses prévisions de résultats pour le premier trimestre après avoir dévoilé des ventes supérieures aux attentes en mars. Il vise désormais un bénéfice par action, hors éléments exceptionnels, compris entre 1,04 et 1,10 dollar, contre de 0,97 à 1,07 dollar auparavant. Le consensus FactSet est de 98 cents. En mars, ses ventes ont progressé de 7,9% à 6,43 milliards de dollars. Sur une base comparable, c'est-à-dire en prenant seulement en compte les magasins ouverts depuis au moins un an, le chiffre d'affaires est en hausse de 7,3%. Le consensus Thomson Reuters était de +5,4%. Depuis le début de l'année, les ventes en comparable sont en progression de 7,2%. L'année dernière à la même époque, elles reculaient de 2,4%. Le distributeur anticipe désormais des ventes en progression de 5% à 6% à données comparable au premier trimestre.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Distribution spécialisée

Les gares séduisent de plus en plus les enseignes spécialisées. Dans ces lieux, l'offre est toujours plus variée avec des produits allant des chaussures aux cosmétiques, en passant par l'électronique grand public. La branche dédiée à cette activité de la SNCF, Gares et Connexions, estime que depuis deux ans, soixante commerces sont ouverts par an, alors qu'auparavant, ce chiffre s'élevait plutôt aux environs de quarante. Gares et Connexions gère aujourd'hui 1 500 commerces et a perçu 126 MEUR de redevances (fonctions du chiffre d'affaires) en 2010. Ce chiffre devrait croître de 6% cette année. Les gares sont toutefois très différentes des centres commerciaux, car si les seconds sont des lieux de destination, les gares ne sont que des lieux de passage, tout en offrant une forte exposition aux enseignes du fait de leur grande fréquentation. Rendre les commerces de gare rentables n'est pas facile, car aux loyers ou redevances élevés s'ajoute la précarité des baux. Leur durée moyenne est de cinq à sept ans, contre douze ans dans un centre commercial. FTB/ACT/