(AOF) - Overlap Groupe a déclaré dans un communiqué que 2012 confirmerait la tendance entamée au troisième trimestre 2011-2012 et subirait un ralentissement des cycles de décision et des reports de projets et commandes chez plusieurs clients du groupe. Le spécialiste de l'intégration et de la gestion d'infrastructures informatiques anticipe un chiffre d'affaires inférieur à celui annoncé le 15 février à 160 millions d'euros contre 165 millions précédemment soit un recul de 15% par rapport à l'exercice précédent. Par ailleurs, le groupe prévoit un résultat opérationnel courant qui sera négatif sur l'ensemble de l'exercice, contre + 0,7 million d'euros en 2010-2011. Afin de parer cette réduction de l'activité à venir, Overlap Groupe va ainsi mettre en oeuvre un plan de restructuration visant à réaliser plus de 4 millions d'euros d'économies en année pleine à travers, notamment une réduction des charges externes et une diminution de l'ordre de 10% des effectifs du groupe qui vont être ramenés, dans le cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), à environ 315 collaborateurs. Par ailleurs, il vise à ajouter une série de mesures complémentaires telles qu'un alignement des RTT sur la convention collective du SYNTEC ainsi qu'une baisse de la rémunération des 5 principaux dirigeants du groupe.
Informatique - SSII
D'après les données du Syntec numérique, représentant la profession, le marché français de l'informatique devrait croître de 3,5% en 2011 (contre -4% en 2009 et +1,5% en 2010). Bénéficiant d'une meilleure visibilité, les SSII françaises sont tentées par la croissance externe pour se spécialiser, notamment dans le "cloud computing" (informatique à distance). L'objectif de ces opérations n'est plus la course à la taille critique, comme durant la décennie précédente, mais plutôt la spécialisation. Atos vient de finaliser le rachat de l'informatique de Siemens (SIS), qu'il a acquis en décembre dernier pour 850 MEUR. Selon le dirigeant du groupe, Thierry Breton, cette opération relève d'un projet industriel grâce auquel Atos sera doté d'environ 40 centres de données abritant plus de 90 000 serveurs dans le monde. Capgemini a quant à lui réalisé six acquisitions depuis le début de l'année, souhaitant se distinguer de ses concurrents en acquérant de nouvelles compétences. FTB/ACT/