KINDY s'empare d'Achille

12/04/2012 - 09:57 - Option Finance

(AOF) - Le spécialiste français de la chaussette Kindy a acquis son homologue Achille. Selon Kindy, cette opération a été réalisée dans des conditions financières très satisfaisantes. La reprise de fonds de commerce concerne l'ensemble de l'activité d'Achile ainsi que 9 de ses salariés, commerciaux et stylistes, à l'exclusion de toute autre charge de structure. Elle sera immédiatement relutive et offre des possibilités de croissance du chiffre d'affaires intéressantes, a précisé le leader français de la chaussette. Créé en 1987, Achile a construit sa notoriété sur le segment de la chaussette fantaisie, décalée et sympathique, complété par une courte gamme d'articles de homewear. La marque est distribuée dans le circuit sélectif en France et à l'export. Implantée auprès des détaillants et aux Galeries Lafayette, Achile bénéficie de la croissance de son volume d'activité sur Internet. La société a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires d'environ 2 millions d'euros. Cette acquisition permet à Kindy de poursuivre la ré-industrialisation de son site historique de Moliens, dans l'Oise et de se renforcer dans son coeur de métier, tout en complétant son maillage du marché avec une marque dédiée à la chaussette fantaisie pour le réseau sélectif et Internet.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens de consommation

Les géants doivent s'adapter au renchérissement du coût des matières premières. Ainsi, Procter & Gamble a choisi de relever ses prix, mais de façon limitée (+3% en moyenne) pour ne pas perdre de clients. Ces derniers, qui se trouvent essentiellement dans les pays développés, risquent d'opter pour des produits moins coûteux dans un contexte de crise. L'entreprise choisit donc de contraindre ses marges pour maintenir ses parts de marché. Unilever a également opté pour une stratégie de relèvement des prix. Après avoir relancé son activité en 2009 et 2010 au moyen de baisses de prix, son dirigeant, Paul Polman, est parvenu à accroître les résultats du géant anglo-néerlandais en relevant les tarifs. Au premier semestre, sa marge d'exploitation n'a reculé que de 0,2 point, alors que les analystes attendaient un repli de 0,5 point. Le groupe prévoit un bond de 15% du prix des matières premières cette année, mais il considère néanmoins que les hausses de tarifs déjà réalisées le couvrent à 90% contre ce mouvement. FTB/ACT/