(AOF / Funds) - Pour JPMorgan AM, le talon d'Achille de l'économie chinoise est le commerce extérieur. Pour une économie qui s'est développée à marche forcée au cours des trois dernières décennies grâce à une industrialisation tirée par les exportations, le principal risque entourant un atterrissage en douceur réside désormais dans un ralentissement plus marqué des exportations, indique la société de gestion. En la matière, les chiffres du commerce du mois de mars se sont avérés contrastés et fortement affectés par la date du nouvel an chinois, poursuit JPMorgan AM. Certes il faudra encore plusieurs mois de patience aux investisseurs avant de pouvoir sonner la fin de l'alerte et dissiper les craintes d'un atterrissage brutal, mais il semble bel et bien que la tendance des exportations soit baissière, ajoute le gérant. La croissance des exportations s'est établie à tout juste 7,6 % au cours des trois mois clôturés en mars, contre +21 % en septembre 2011. Les importations ont tout autant marqué le pas, aidant ainsi la balance commerciale à renouer avec un excédent en mars. Selon JPMorgan AM, le point d'interrogation concernant le secteur du commerce extérieur tient à la proportion dans laquelle il bénéficiera de toute reprise de la demande mondiale (il reste optimiste à l'égard des États-Unis, mais n'attend rien de la zone euro) - et à la façon dont les exportateurs parviendront à surmonter la vigueur du yuan qui a atteint son plus haut niveau historique en mars. AUT/MAF