Immobilier : le pouvoir d'achat en augmentation dans les grandes villes
Les prix de l'immobilier ont crû au mois d'avril, mais la diminution des taux de crédit immobilier a favorisé le pouvoir d'achat immobilier des particuliers, selon l'étude mensuelle de Meilleurtaux.com.
Si les prix de l'immobilier ont faiblement augmenté en avril, le resserrement des taux de crédit immobilier a favorisé le pouvoir d'achat immobilier, selon le palmarès des taux des dix principales villes françaises du courtier Meilleurtaux.com.
Une hausse minime des prix de l'immobilier
Ainsi, sept d'entre elles enregistrent une hausse minime du prix d'achat. Cette croissance est la plus significative à Paris, où les prix passent à 8424 euros/m² au 1er mars, contre 8388 euros/m² au début du mois de février. Seuls les prix des logements à Nantes et à Marseille diminuent, alors que ceux de Nice stagnent.
Un resserrement des taux immobiliers
Parallèlement, les taux de crédit immobilier sur vingt ans se resserrent légèrement dans huit grandes villes. La baisse est la plus importante à Paris, où ils s'établissent à 3,7%, contre 4% en mars. Dans les autres villes, ces taux varient de 3,55% (Lille), à 4,05% (Lyon). « Dans un contexte d'attentisme et de ralentissement de la demande de crédit, les banques mènent actuellement une politique de taux offensive, rendue possible grâce à la stabilité de l'OAT ans à un niveau bas. Progressivement, les acheteurs, moins nombreux, reviennent en position de négocier », explique Sandrine Allonier, responsable des études économiques de Meilleurtaux.com.
Une légère augmentation du pouvoir d'achat immobilier
De ce fait, le pouvoir d'achat immobilier enregistre une légère augmentation dans huit des principales villes françaises. Il est ainsi possible d'« acquérir à Strasbourg et Toulouse 73 m² et 66 m² pour 1 000 euros de mensualité sur 20 ans, soit 1 m2 de plus que le mois dernier », souligne Meilleurtaux.com.« Si l'ensemble des dix plus grandes villes de France ne bénéficient pas du recul des prix constaté dans les zones moins tendues, grâce à la baisse des taux de crédit quasi-généralisée, le pouvoir d'achat immobilier remonte légèrement », déclare Sandrine Allonier.
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