AEROPORTS DE PARIS : trafic en hausse de 5% en mars

18/04/2012 - 18:18 - Option Finance

(AOF) - Le trafic d'Aéroports de Paris a augmenté de 5% en mars 2012. Le gestionnaire d'aéroports a accueilli 7,1 millions de passagers, dont 4,9 millions à Paris-Charles de Gaulle (+ 5,9%) et 2,2 millions à Paris-Orly (+ 2,9%). Le trafic international (hors Europe) a augmenté de 7,5%. Le trafic Europe (hors France) est en hausse de 4,1%. En France, il a augmenté de 2,1%. Le nombre de passagers en correspondance a augmenté de 8,8%. Le taux de correspondance a progressé de 1,2 point à 26,2%. Sur les trois premiers mois de l'année 2012, le trafic de passagers a cru de 3,7%. Le nombre de passagers en correspondance a augmenté de 10,2%, portant le taux de correspondance à 26,4% contre 25%. Le nombre de mouvements d'avions a diminué de 1,5 % au mois de mars (dont -2,4 % à Paris-Charles de Gaulle et + 0,4 % à Paris-Orly). En mars 2012, le taux de remplissage des avions est en hausse et s'établit à 76,5% contre 72,1% en mars 2011.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Le groupe redistribue environ 50% de ses résultats sous forme de dividendes.

Les points faibles de la valeur

- Le trafic aérien est dépendant de la conjoncture économique, des grèves, des intempéries ou de phénomènes naturels ; - Certains analystes mettent en avant un environnement réglementaire jugé de plus en plus contraignant ; - Le groupe doit engager d'importants investissements dans les prochaines années s'il ne veut pas obérer sa croissance (construction du satellite 4, rénovation du terminal 2B et liaison entre les terminaux 2A et 2C de Paris-Charles-de-Gaulle) ; - Des contentieux peuvent naître avec les compagnies aériennes.

Comment suivre la valeur

- La valeur a un statut défensif dans le secteur cyclique des transports ; - Premier actionnaire d'ADP, l'Etat français n'a pas vocation à maintenir telle quelle sa participation. Vinci (3,3% du capital) souhaite se renforcer en cas de désengagement de l'Etat ; - L'activité d'ADP dépend de la santé financière des compagnies aériennes ; - L'évolution du cadre réglementaire et la renégociation annuelle des tarifs avec l'Etat sont à suivre.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Transport aérien

Face aux incertitudes liées à l'avenir du trafic aérien dans un contexte de crise, les restructurations et réductions de coûts sont à l'ordre du jour pour les compagnies aériennes européennes. Air France-KLM, qui doit non seulement affronter un environnement difficile, mais aussi une dette élevée (près de 6 MdEUR) et une concurrence des compagnies "low cost" sur le moyen-courrier et des compagnies du Golfe sur le long-courrier, devrait prendre des mesures drastiques d'économies. Le gel des embauches, décidé en 2008, doit déjà être maintenu. Il s'agirait d'accroître encore les réductions de coûts prévues par l'actuel plan Challenge 2012, qui visait à économiser 470 MEUR en 2011. Quant à Lufthansa, elle cherche à céder sa filiale britannique déficitaire BMI. Un durcissement du plan d'économies a déjà été annoncé. Son nouveau patron, Christoph Franz, a entamé une révision stratégique en réorientant les efforts en direction de la clientèle de loisirs au détriment de la clientèle d'affaires. FTB/ACT/