(AOF) - Pizzorno Environnement a enregistré un résultat net part de 1,9 million d'euros en 2011 contre 7,6 millions l'an passé, pénalisé la hausse de 33,9% des opérations d'investissements. Le résultat opérationnel s'est établi à 8,3 millions, en baisse de 51,7% pour un chiffre d'affaires de 196,7 millions, en hausse de 3,3%. Le chiffre d'affaires à l'international s'est inscrit en augmentation de 6,3% à 40,7 millions pour représenter 21% de l'activité globale du groupe. L'excédent brut d'exploitation (EBE) a affiché une croissance de 3,8%, à 33,1 millions soit 16,8% du chiffre d'affaires. Le groupe a poursuivi ses investissements industriels afin de conquérir de nouveaux marchés et de poursuivre la diversification de ses métiers. Sur l'année 2011, ils ont représenté 33,2 millions d'euros, dont 60% seront alloués au développement, contre 24,8 millions en 2010. A propos de ses perspectives, le prestataire français de services à l'environnement entend poursuivre la diversification de ses métiers, tant en France qu'à l'international en proposant une offre alternative dans un marché soutenu par les évolutions techniques et réglementaires. Par ailleurs, afin de répondre aux préoccupations environnementales des collectivités locales, Pizzorno Environnement continuera son développement au travers des activités de valorisation. Il travaille notamment sur des solutions de dépollution de sites et de valorisation des sédiments marins et fluviaux. Au 31 décembre 2011, le portefeuille de commandes, qui ne prend en compte que les contrats fermes, atteignait 650 millions d'euros et représentait plus de 3 années de chiffre d'affaires.
Services aux collectivités
Les réorientations stratégiques sont à l'oeuvre parmi les énergéticiens allemands, lourdement impactés par l'arrêt des réacteurs nucléaires. En y ajoutant la taxe sur le nucléaire introduite le 1er janvier, E.ON estime que ses comptes ont été pénalisés de 1,9 MdEUR au premier semestre. L'impact sur les comptes de RWE s'est élevé à 900 MEUR. E.ON a publié la première perte nette trimestrielle de son histoire, à hauteur de 1,4 MdEUR. Le groupe a annoncé des restructurations qui pourraient concerner jusqu'à 11 000 personnes sur un total de 79000. Comme son concurrent RWE, il a dû réviser à la baisse ses prévisions pour 2011. RWE a, lui, enregistré une perte de 229 MEUR au deuxième trimestre. Pour assainir sa structure financière, le groupe souhaite lever 2,5 MdEUR de capital. Il désire également renforcer son programme de cessions et entend désormais se séparer d'actifs d'un montant total de 11 MdEUR, soit 3 MdEUR de plus que prévu. FTB/ACT/