ENTREPOSE CONTRACTING : chiffre d'affaires trimestriel en hausse

19/04/2012 - 18:24 - Option Finance

(AOF) - Entrepose Contracting a fait état d'un chiffre d'affaires consolidé pour le premier trimestre de 181,6 millions d'euros, en hausse de 11,4%. A taux de change et périmètre constants, cette hausse est de 5,9%. Le groupe spécialisé dans la conception de projets dans le domaine du pétrole et du gaz précise que cette progression est marquée par l'impact au premier trimestre 2011 de la force majeure survenue sur le contrat Gecol en Libye. Après retraitement de cet événement, le chiffre d'affaires consolidé au premier trimestre 2012 serait en légère contraction de 0,3%. En baisse de 8,1%, le chiffre d'affaires de la ligne de métier Pipelines s'élève à 98,6 millions d'euros. Le chiffre d'affaires des Opérations côtières se monte à 7,8 millions d'euros et se compare à une activité négative de 19,2 millions d'euros à fin mars 2010 due à la situation de force majeure prévalant alors en Libye. L'activité Services poursuit sa croissance avec un chiffre d'affaires de 15,6 millions d'euros, en augmentation de 16,1%. Enfin, le chiffre d'affaires de l'activité Forages ressort à 7,3 millions d'euros contre 4,5 millions d'euros au premier trimestre 2011. Au 1er avril 2012, le groupe affiche un carnet de commandes de 835 millions d'euros contre 777 millions d'euros au 1er janvier 2012. Estimé sur la base de 12 mois glissants, il représente environ 17 mois d'activité (hors Services et Forages).

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont adopté les dispositions permettant la mise en oeuvre des mesures restrictives adoptées contre le programme nucléaire iranien, dont l'embargo pétrolier. L'AIE considère que jusqu'à un million de barils de pétrole pourraient être perdus à la suite de cet embargo. L'Iran a menacé la communauté internationale de répercussions sur le détroit d'Ormuz, alors qu'environ un tiers du trafic pétrolier mondial y transite. Selon le FMI, l'arrêt des exportations de l'Iran pourrait provoquer une hausse du prix du pétrole d'environ 20% à 30%, le temps que les pays importateurs trouvent d'autres sources d'approvisionnement. L'Arabie saoudite s'est dite d'ores et déjà prête à augmenter sa production de pétrole de 25% si cela était nécessaire. L'AIE ne prévoit pas de perturbation sur le marché mondial du pétrole et ne juge pas nécessaire de puiser pour le moment dans les réserves stratégiques. En juin dernier, cette organisation avait remis sur le marché soixante millions de barils issus des réserves stratégiques, afin d'apaiser les tensions sur le marché pétrolier liées à la crise en Libye. FTB/ACT/