(AOF) - Les marchés européens ont fini la semaine sur une note positive. Les indices ont bénéficié de la hausse du climat des affaires en Allemagne et des bons résultats des sociétés américaines, General Electric et Microsoft en particulier. L'indice CAC 40 s'est effrité de 0,02% sur la semaine, pénalisé par sa chute de 2,05% jeudi. Le Dax et le FTSE 100 s'en sont mieux sortis et ont gagné respectivement 2,42% et 2,13%. L'indice CAC 40 a clôturé en hausse de 0,46% à 3188,58 points et le FTSE Eurotop 100 a gagné 0,57% à 2161,92 points. En Europe, Nestlé a reculé de 0,17% à 57,10 francs suisses, pénalisé par des prévisions en demi-teinte. Dans le sillage de la publication d'un chiffre d'affaires trimestriel solide, le géant agroalimentaire suisse a annoncé que 2012 serait "une année difficile" en raison de la faiblesse des marchés matures. Pour autant, le groupe a confirmé ses prévisions annuelles, tablant sur un environnement plus favorable pour les matières premières au second semestre. Saluant un chiffre d'affaires robuste et une bonne visibilité, Cheuvreux a réitéré son opinion Surperformance et son objectif de cours de 60 francs. A Paris, Schneider Electric s'est effrité de 0,06% à 47,386 euros, suite à l'annonce d'un chiffre d'affaires pour le premier trimestre de l'année légèrement supérieur aux attentes. Le numéro un mondial des équipements électriques basse et moyenne tension a annoncé un chiffre d'affaires sur les 3 premiers mois de l'année de 5,411 milliards d'euros, en hausse de 9,4%. La croissance organique du groupe est ressortie à seulement 0,4%, mais les investisseurs étaient encore plus pessimistes et anticipaient une décroissance organique de 0,6% à 5,35 milliards d'euro. Ingenico (+ 3,54% à 38,175 euros) a figuré parmi les principales hausses de l'indice SBF 120, soutenu par la publication d'un chiffre d'affaires supérieur aux attentes au premier trimestre. Le spécialiste des transactions sécurisées a réalisé 239,8 millions d'euros de ventes, en hausse de 17%, dont 11,5% en organique. Cette surprise positive s'explique principalement par la bonne performance de l'activité issue des transactions, qui a progressé de 35,1% en organique à 52 millions d'euros.
L'indice IFO du climat des affaires en Allemagne est ressorti à 109,9 en avril après 109,8 en mars. Le consensus Reuters était de 109,5. Il s'agit là d'un sixième mois consécutif de hausse. L'euro progresse face au dollar à 1,3215.
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. IFO (indice) : L'institut de recherche et de prévisions économiques allemand IFO publie mensuellement les résultats d'un sondage auprès de plus de 7000 chefs d'entreprises et dirigeants de tous les secteurs, à l'exclusion de la finance. L'indice global est composé d'un volet sur la perception qu'ont les sondés du climat actuel des affaires, et d'un volet sur leurs anticipations à quelques mois. L'IFO détermine à partir de ces réponses le niveau de l'indice, sachant qu'un niveau supérieur à 100 signale qu'une majorité d'entreprises se montre plutôt optimiste, et un indice inférieur à 100 révèle une majorité pessimiste. FTB/MAF/5