SECHE ENVIRONNEMENT : rentabilité opérationnelle sous pression

26/04/2012 - 10:40 - Option Finance

(AOF) - Séché Environnement a généré un résultat net part du groupe de 15,9 millions d'euros, en repli de 42,1% au titre de l'année 2011. Le résultat opérationnel est ressorti à 55,2 millions d'euros, soit une baisse de 8,7%, lié à la non-reconduction de la charge ponctuelle constatée en 2010 en raison de l'application de la norme IFRS 3 révisée (4,9 millions d'euros). L'excédent brut d'exploitation s'est établi à 97,4 millions d'euros, en baisse de 6% en raison d'une évolution défavorable de l'activité PCB pour 3,1 millions et par l'évolution du mix activités à hauteur de 1,2 million d'euros. De plus, un ensemble de facteurs exogènes et/ou non récurrents (hausse des coûts de l'énergie, surcoûts de maintenance, suppression des allègements Fillon...) ont également contribué à cette contraction de la rentabilité brute (impact négatif de 4,5 millions d'euros). Le chiffre d'affaires 2011 s'est, quant à lui, établi à 424,2 millions d'euros, en hausse de 5,5%. A propos de ses perspectives, le groupe de déchets devrait maintenir une croissance en ligne avec les tendances observées en début d'année. Au 31 mars 2012, le chiffre d'affaires consolidé s'inscrit à 105,3 millions d'euros, en hausse de 2,6%. Par ailleurs, la décroissance attendue des marchés PCB sur l'exercice en cours, de l'ordre de 10 millions d'euros, devrait de nouveau peser sur l'évolution de la marge opérationnelle. Dès lors, le résultat opérationnel courant du groupe pourrait s'établir autour de 12% du chiffre d'affaires consolidé (hors CA IFRIC 12) au titre de l'exercice en cours. Ce niveau devrait refléter un point bas de la rentabilité opérationnelle qui devrait s'améliorer dans le futur.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Trois consortiums, menés par EDF, GDF Suez et l'Espagnol Iberdrola, se lancent dans l'aventure française de l'éolien en mer. Ils ont déposé leurs propositions auprès de la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Cinq champs sont concernés : Saint-Nazaire, Fécamp, Le Tréport, Courseulles-sur-Mer et Saint-Brieuc. Associé au Danois Dong et à Alstom, EDF est candidat à quatre de ces champs. Autour de GDF Suez, Vinci et l'Allemand E.ON se sont portés candidats avec Areva sur les trois parcs normands (Fécamp, Le Tréport et Courseulles-sur-Mer), et avec Siemens sur celui de Saint-Brieuc. Quant à Iberdrola, associé à Eole-RES, Neoen Marine, Technip et Areva, il s'est porté candidat sur les zones de Saint-Nazaire et Saint-Brieuc. Le gouvernement français doit révéler les résultats de son premier appel d'offres début avril. Les exploitants devront acquitter une taxe (fonction de leur chiffre d'affaires), dont la moitié sera versée au profit de la préservation du littoral, 35% sera consacré au développement d'une pêche durable et 15% aux autres activités maritimes. FTB/ACT/