Invesco s'attend à une croissance du PIB aux Etats-Unis de 2,1%

02/05/2012 - 12:21 - Option Finance

(AOF / Funds) - Dans une note d'analyse sur les perspectives économiques du deuxième trimestre 2012, John Greenwood, économiste en chef de la société de gestion Invesco, est d'avis que les États-Unis seront en mesure de poursuivre leur politique budgétaire expansionniste tout en continuant de jouer le rôle de locomotive de l'économie mondiale pour quelque temps encore. Toutefois, l'économiste met en garde contre tout fléchissement susceptible de se produire outre- Atlantique au cours de l'été, en raison du renversement de tendance survenu en mars et susceptible de se prolonger, après les embellies économiques des deux premiers mois de l'année. Somme toute, l'expert d'Invesco s'attend à une reprise économique durable, quoique modérée, avec une croissance du PIB réel aux Etats-Unis de 2,1 % en 2012. Compte tenu de la sévérité et de la durée des programmes d'austérité imposés aux États membres du sud de l'Europe, John Greenwood anticipe la persistance d'une croissance en zone euro à deux vitesses, et ce, pendant un certain temps encore. Pour l'ensemble de l'année 2012, l'expert s'attend à une contraction du PIB réel en zone euro de 0,3 %, les économies du nord de la zone euro connaissant une timide amélioration, tandis que celles du sud continueront d'être affaiblies. L'économiste pense de plus que la récession de la zone euro couplée à la croissance mesurée outre-Atlantique aura pour effet de compresser la croissance du PIB au Royaume-Uni à 0,6 % en 2012. L'économiste en chef d'Invesco prévoit par ailleurs une croissance du PIB réel chinois de 8,2 % accompagnée d'une inflation de 3 % en 2012. John Greenwood projette une croissance du PIB réel au Japon de 2,1 % en 2012 et s'attend à ce que la faiblesse du yen fasse pencher la balance du côté d'une hausse timorée de l'indice des prix à la consommation de 0,2 %, après une période de déflation. Il estime qu'en Asie de l'Est, la demande intérieure va se maintenir à un niveau élevé tout en restant très dépendante de la reprise progressive aux États-Unis et en subissant le coup de frein de la récession en Europe. AUT/MAF