GEOPHYSIQUE/VERITAS : la fusion devrait être réalisée le 12 janvier

18/12/2006 - 08:35 - Option Finance

(AOF) - Tel qu'annoncé précédemment, les sociétés Compagnie Générale de Géophysique et Veritas tiendront chacune le 9 janvier 2007, une assemblée générale des actionnaires en vue de se prononcer sur la proposition de fusion des deux sociétés. Les actionnaires de Veritas seront appelés à voter en faveur de la convention de fusion devant être conclue entre Veritas, Géophysique, et les filiales de Géophysique, Volnay Acquisition Co. I et Volnay Acquisition Co. II. Les actionnaires de Géophysique seront appelés à voter sur l'émission des actions ordinaires Géophysique sous-jacentes des ADS Géophysique qui devront être émises dans le cadre de la fusion et des opérations s'y rattachant. Sous réserve de l'approbation de l'émission des actions et des questions y afférant par les actionnaires de Géophysique, et de l'approbation de la convention de fusion par les actionnaires de Veritas ainsi que de la réalisation des autres conditions usuelles, il est prévu que la fusion soit réalisée autour du 12 Janvier 2007. Immédiatement après la réalisation de la fusion, la dénomination sociale de la société deviendra "Compagnie Générale de Géophysique-Veritas", "CGG Veritas" en abrégé. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

MOTS CLES DE L'ARTICLE

ADR / ADS

Un programme d'ADR (American Depository Receipt) permet à une société étrangère d'être cotée aux Etats-Unis. Un ADR constitue un droit de propriété sur un titre matériellement coté (ADS ou American Depository Share). Les ADR d'une société étrangère sont émis par le biais d'une banque américaine, en contrepartie de la consignation d'un montant correspondant d'actions principales.

ACTIVITE DE LA SOCIETE

La Compagnie Générale de Géophysique (CGG) est spécialisée dans les services et équipements sismiques et géophysiques destinés principalement à l'industrie pétrolière. Le groupe est l'un des leaders mondiaux en sismique pétrolière et marine. L'activité de la société se répartit entre les services géophysiques, lesquels regroupent le terrestre, l'offshore et l'activité Traitement Réservoir, et entre sa filiale Sercel, premier fabricant mondial d'équipements sismiques. Fin août 2005, Geophysique a annoncé le renforcement de ses activités marines pour rivaliser avec les leaders du secteur par le biais de l'acquisition du norvégien Exploration Resources. Géophysique voit ainsi ses activités de sismique marine augmenter de 60 %.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- Géophysique devrait profiter de la montée en puissance des technologies de sismique 4D, dans lesquelles il a déjà beaucoup investi. - Le groupe présente une taille critique dans chacun de ses métiers. Ainsi dans les équipements, Sercel est le numéro un mondial. - Sercel affiche une profitabilité confortable. - L'acquisition du norvégien Exploration Resources doit permettre de hisser la marine du groupe à un niveau équivalent à celui des leaders actuels du secteur, et ce à un moment où les marchés entament un cycle de croissance solide et durable.

Les points faibles de la valeur

- Le secteur du sismique n'est pas encore concentré, ce qui conduit à d'importantes surcapacités en bas de cycle et de fait intensifie la pression concurrentielle. - Le secteur du sismique souffre d'un fort manque de visibilité et d'une grande cyclicité. - Géophysique est sensible au dollar et dégage moins de cash flows que la moyenne du secteur. - Les analystes attendent le redressement de l'activité de services.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Comme toutes les sociétés parapétrolières, le groupe est fortement dépendant de l'investissement des compagnies pétrolières qui doivent investir dans la sismique, dans l'optique du renouvellement de leurs réserves pétrolières. - Par ailleurs, pour certains spécialistes, le nombre de forages pétroliers et gaziers réalisés dans le monde est un indicateur intéressant de mesure du niveau de la demande en services para-pétroliers. Il est publié chaque semaine par la société américaine Baker Hughes. - Le groupe, techniquement opéable avec un flotant supérieur à 80 %, fait plus souvent figure de prédateur potentiel.