(AOF) - Les marchés européens ont terminé une nouvelle fois dans le rouge, affectés par les craintes sur l'évolution de la situation politique en Grèce et la santé des banques espagnoles. Après un démarrage hésitant, les Bourses de la zone euro ont rapidement creusé leurs pertes en milieu de journée avant de se reprendre en toute fin de séance. En France, le CAC 40 a finalement cédé 0,2% à 3118,65 points après avoir touché un plus bas de l'année à 3 077,96 points tandis que la Bourse d'Athènes a perdu 0,87%, évoluant sur ses plus bas depuis 20 ans. Ailleurs en Europe, le Dax a abandonné 1,01% et la Bourse de Londres, -1,57%. Aux Etats-Unis, le Dow Jones recule de 1,40% à l'approche de la mi-séance. La situation politique de la Grèce continue d'alimenter les inquiétudes des investisseurs. Trois jours après les élections législatives, les parlementaires étaient toujours dans l'incapacité de constituer un gouvernement de coalition qui confirmera la politique de rigueur dictée par l'Union européenne et le Fonds Monétaire International (FMI). L'enjeu est pourtant de taille. En cas d'échec des discussions, la Grèce sera condamnée à de nouvelles élections dont l'issue pourrait remettre en cause l'appartenance du pays à la zone euro. L'état de santé des banques espagnoles a également ravivé les craintes d'une aggravation de la crise de la dette au sein de la zone euro. Madrid envisage de demander vendredi aux établissement exposés au secteur immobilier de provisionner 35 milliards d'euros supplémentaire, afin de rétablir la confiance dans le secteur. A la Bourse de Paris, les valeurs financières (Crédit Agricole -3,52%, Société Générale -2,25% et BNP Paribas -2,37%) ont été les plus pénalisées par les craintes entourant la zone euro. Contre la tendance, Derichebourg s'est accordé 3,52% alors que le groupe de services aux entreprises et collectivités doit publier les résultats de son premier semestre fiscal 2011-2012. FTB/MAF/