(AOF) - Lanson-BCC a réalisé au premier trimestre 2012 un chiffre d'affaires en recul de 23,3% à 42,01 millions d'euros. En faisant abstraction de sa filiale de courtage, dont l'activité, traditionnellement fluctuante, a été faible, le chiffre d'affaires de la seule activité champagne s'élève à 41,43 millions, en baisse de 20,2 %. Toutefois, l'activité du premier trimestre est peu significative ; celui-ci ne représente qu'environ 15 % des ventes annuelles. La maison de Champagne, connue notamment pour ses marques Lanson et Philipponnat a réaffirmé sa stratégie à long terme de développement de valeur. "La complémentarité de Maisons aux identités fortes permet au groupe d'agir de façon constante sur tous les segments du marché des vins de Champagne", a-t-elle expliqué. Compte tenu d'un environnement mondial incertain, Lanson-BCC dit rester raisonnablement prudent pour l'exercice 2012.
Agroalimentaire
Le marché des "alicaments", ces aliments qui soignent, est un enjeu crucial. Il constitue encore un marché de niche, avec des ventes mondiales limitées à 6,8 MdEUR. Toutefois, ces ventes devraient être supérieures à 8 MdEUR dès 2013. D'après le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger, le secteur est dominé par un géant de la pharmacie, l'Américain Abbott, avec 21% de parts de marché. Il se situe juste devant Nestlé (20%) et Nutricia (20%). Nestlé vient de se doter d'un institut de recherche dédié aux seuls alicaments, avec un budget de 415 MEUR. Son concurrent, PepsiCo, a inauguré en 2010 un institut de recherche sur la nutrition. Quant à Danone, il a racheté le spécialiste néerlandais de l'alimentation clinique Nutricia, le Britannique Complan et l'Américain Medical Nutrition. Les géants de l'agroalimentaire ne sont pas les seuls à être actifs sur ce créneau. Le laboratoire Pfizer a repris le fabricant danois de vitamines Ferrosan. Sanofi a acquis il y a trois ans le leader français des compléments alimentaires, Oenobiol. L'Institut Mérieux a, lui, ouvert une filiale baptisée "Mérieux NutriSciences". FTB/ACT/