BUDGET TELECOM : limite la chute de son chiffre d'affaires

11/05/2012 - 10:01 - Option Finance

(AOF) - Budget Telecom a affiché sur le premier trimestre de l'exercice 2012, un chiffre d'affaires de 6,4 millions d'euros en légère baisse de 0,9%. L'activité B to C international a généré un chiffre d'affaires de 1,26 million d'euros en recul de près de 33% dû à un ralentissement structurel de la téléphonie filaire internationale. En effet, le groupe précise qu'avec le lancement récent d'offres tarifaires agressives, nombre d'utilisateurs privilégiant désormais les mobiles aux fixes pour passer des appels internationaux. L'activité B to C Grand Public a affiché un chiffre d'affaires en chute de 10% à 3,04 millions d'euros. L'offre Budget Mobile avec un niveau de ventes de plus de 0,65 million d'euros progresse de 60% à période comparable grâce un effet de base favorable, 2011 correspondant à une année de montée en puissance progressive de l'offre. Enfin, le " B to B ", est en forte croissance (+75%) à 2,07 millions d'euros grâce à l'activité de négoce de minute "wholesale". Le chiffre d'affaires de cette activité ressort à 1,37 million d'euros contre 0,17 million d'euros au premier trimestre 2011. Sur le trimestre, l'activité " B to B " représente 32% du chiffre d'affaires total du groupe. Le groupe a annoncé maintenir son cap dans la stratégie 2012, et poursuivre sa stratégie de conquête en proposant des offres sur-mesure auprès des populations asiatiques et anglophones. Sur le marché des " non technophiles ", la société sera bientôt en mesure de proposer des offres calibrées à destination de populations plus sensibles à la qualité des services proposés qu'aux prix des forfaits. Au-delà de l'activité, la société entend poursuivre son plan d'encadrement strict des charges en ne concentrant ses efforts commerciaux que sur les canaux d'acquisition web et réseau de vendeurs indépendants, moins coûteux et plus adaptés à la stratégie envisagée.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Opérateurs télécoms

Cinq grands opérateurs font l'objet d'une enquête de la part de la Commission européenne. Cette dernière a envoyé un questionnaire à l'association des opérateurs GSMA et à France Télécom, Deutsche Telekom, Telecom Italia, Telefonica et Vodafone, pour obtenir des informations sur les conditions de standardisation des futurs services de communications mobiles. L'objet de ce questionnaire est de déterminer la nature exacte du club informel qu'ils ont constitué en octobre 2010. Ce club a été créé à l'initiative de Stéphane Richard, alors à la tête de France Télécom. Il s'est réuni une demi-douzaine de fois depuis, pour évoquer leur stratégie et leur coopération technique. Il est vrai que face aux services souvent gratuits proposés par des concurrents tels qu'Apple, Google, Netflix ou Facebook, les grands opérateurs ont du mal à développer de nouveaux services et technologies. Les autorités européennes désirent s'assurer que ces réunions n'ont pas donné lieu à une forme d'entente. FTB/ACT/