(AOF) - Les marchés européens se sont nettement repliés cette semaine, les investisseurs s'inquiétant des conséquences de l'instabilité politique grecque sur l'économie européenne. En net repli durant l'essentiel de la séance aujourd'hui, le CAC 40 a finalement terminé en baisse de 0,01% à 3 129,77 points après la hausse inattendue de la confiance des ménages américains. Sur la semaine, l'indice vedette de la Bourse de Paris accuse un recul de 1,02%. Aux Etats-Unis, le Dow Jones s'apprêtait à la mi-séance à terminer la semaine sur une perte hebdomadaire de 1%. Les marchés ont très mal accueilli les résultats des élections législatives grecques et la poussée des partis opposés à la rigueur imposée au pays par ses partenaires internationaux. Vendredi, au terme d'une semaine de tractations, les principaux partis grecs n'étaient toujours pas parvenus à former un gouvernement de coalition susceptible de rassurer des marchés inquiets d'une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro. A cet égard, Fitch a averti cet après-midi que dans un tel cas de figure, elle placerait les notes des pays de l'UEM sous surveillance négative. Signe de l'inquiétude des opérateurs concernant la zone euro, la monnaie unique, qui cotait 1,31 vendredi dernier, se négocie désormais à 1,2936 dollar. A New York, JPMorgan a renforcé la nervosité des investisseurs en annonçant jeudi soir une perte de plus de deux milliards de dollars liée à des opérations spéculatives sur le marché des dérivés. A Paris, les variations ont échappé à toute logique sectorielle. Vallourec a chuté de 21% en cinq séances, dont 20% aujourd'hui. Le marché a durement sanctionné l'avertissement sur résultat lancé par le fabricant de tubes sans soudure en acier. En revanche, les valeurs automobiles (+6% pour Peugeot en cinq séances, +2,2% pour Renault) délaissées ces dernières semaines, ont rebondi sur des rachats à bon compte. M.T FTB/MAF/500