(AOF) - Le groupe Flo a réalisé au premier trimestre 2012 un résultat net en hausse de 15,9% à 3,5 millions d'euros. Le résultat opérationnel a progressé de 4,6% à 7,2 millions, soutenu par la bonne gestion du réseau et l'indemnisation d'une transformation d'un établissement Bistro Romain en Hippopotamus. Le résultat opérationnel courant s'établit à 6,2 millions en recul de 15%, soit une marge opérationnelle de 6,7% en baisse de près de 100 points de base. Le chiffre d'affaires s'est établi à 92 millions, en recul de 3,7% à données publiées et de 2,7% à périmètre et change constants. L'évolution des ventes sous enseignes affiche un léger recul de 1,7% à périmètre et change constants à 136 millions. Les activités Brasserie et Tablapizza ont été plus résistantes à cet environnement. L'activité a été pénalisée au cours du trimestre par un climat de consommation moroses et des conditions météo particulièrement difficiles en février. Au mois de mars, l'activité est revenue sur le niveau de l'an dernier et des parts de marché ont été gagnées sur l'activité du déjeuner. Dans l'environnement actuel, à visibilité réduite, le groupe reste mobilisé et engagé sur l'excellence opérationnelle des prestations et une politique commerciale concentrée sur l'accessibilité des offres. Fort des premiers résultats encourageants constatés sur les mois de mars et avril, Groupe Flo est confiant sur sa capacité à consolider ses gains de parts de marché et sa rentabilité, par sa gestion rigoureuse et adaptée au contexte de consommation.
Hotellerie et loisirs
L'OMT prévoit que la croissance des arrivées de touristes internationaux devrait ralentir en 2012. La progression devrait être comprise entre 3% et 4%, alors qu'un ralentissement économique général est envisagé. Si cette fourchette est atteinte, les arrivées de touristes internationaux franchiraient la barre du milliard dans le courant de l'année. En France, après avoir enregistré des résultats records l'an passé, avec une hausse de 5,8% du revenu moyen par chambre disponible (RevPAR), l'hôtellerie devrait subir un contexte plus difficile cette année. Le RevPAR devrait progresser de seulement 1,5%, d'après les données du cabinet de conseil spécialisé MKG. Néanmoins, les professionnels s'accordent à penser que l'activité du secteur devrait demeurer solide pour plusieurs raisons. Premièrement, il n'existe pas de surcapacités. Il existerait même plutôt une insuffisance de l'offre à Paris. De plus, certains évènements comme le Mondial de l'automobile ou les JO de Londres devraient doper les arrivées de touristes. FTB/ACT/