(AOF) - Le groupe Duc a réalisé au premier trimestre 2012 un chiffre d'affaires de 45,34 millions d'euros, stable en séquentiel et en croissance de 3,93% par rapport au même trimestre 2011 L'activité poulet, coeur de métier du groupe, a représenté 59,29% des ventes, les produits élaborés 11,77%. L'activité Dinde a représenté 21,99% des ventes. Pour faire face aux difficultés du marché en Bulgarie, le groupe a adapté le business model de sa filiale DRB. La décision aura une répercussion positive sur le long terme avec une génération de chiffre d'affaires plus récurrente, mais implique un effet négatif à court terme (-13%), a précisé l'éleveur de volaille. Le groupe indique que la croissance modérée de son activité pour ce début d'année se situe dans un environnement marché marqué par une consommation des ménages atone. Concernant ses perspectives, le groupe a souligné que les très mauvaises conditions météorologiques de ces dernières semaines avaient freiné le démarrage de sa gamme été. Par ailleurs, les incertitudes pesant sur les perspectives de croissance économique en France et, en particulier, sur les futures évolutions du prix des matières premières, incitent le groupe à la prudence pour les mois à venir.
Agroalimentaire
Le marché des "alicaments", ces aliments qui soignent, est un enjeu crucial. Il constitue encore un marché de niche, avec des ventes mondiales limitées à 6,8 MdEUR. Toutefois, ces ventes devraient être supérieures à 8 MdEUR dès 2013. D'après le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger, le secteur est dominé par un géant de la pharmacie, l'Américain Abbott, avec 21% de parts de marché. Il se situe juste devant Nestlé (20%) et Nutricia (20%). Nestlé vient de se doter d'un institut de recherche dédié aux seuls alicaments, avec un budget de 415 MEUR. Son concurrent, PepsiCo, a inauguré en 2010 un institut de recherche sur la nutrition. Quant à Danone, il a racheté le spécialiste néerlandais de l'alimentation clinique Nutricia, le Britannique Complan et l'Américain Medical Nutrition. Les géants de l'agroalimentaire ne sont pas les seuls à être actifs sur ce créneau. Le laboratoire Pfizer a repris le fabricant danois de vitamines Ferrosan. Sanofi a acquis il y a trois ans le leader français des compléments alimentaires, Oenobiol. L'Institut Mérieux a, lui, ouvert une filiale baptisée "Mérieux NutriSciences". FTB/ACT/