(AOF) - Les Bourses européennes ont terminé en net repli après s'être brusquement retournées à la mi-journée. La crise politique en Grèce a atteint un nouveau point d'orgue après l'échec des dernières négociations entre les différents partis politiques pour tenter de former un gouvernement de coalition. La présidence a annoncé la tenue dans les prochaines semaines de nouvelles élections législatives avec le risque de renforcer les formations politiques hostiles aux plans d'austérité. A la clôture, le CAC 40 a perdu 0,61% à 3039,27 points tandis que le Footsie Eurotop 100 cède 0,76% à 2058,48 points. Le groupe allemand de chimie-pharmacie Merck KGaA a reculé de 2,79% à 76,41 euros à Francfort, pénalisé par des résultats trimestriels décevants. "Merck a réalisé une performance opérationnelle raisonnable compte tenu de la base de comparaison difficile", a toutefois commenté le PDG Karl-Ludwig Kley. Au premier trimestre, le bénéfice net a chuté de 49% à 174,2 millions d'euros. En 2011, les comptes du fabricant de l'anticancéreux Erbitux avaient bénéficié de la cession de sa branche phytosanitaire Crop BioScience. Après avoir causé tant d'inquiétudes à ses concurrents, le succès de l'offre Free Mobile a été confirmé mardi matin et le titre a culminé à la Bourse de Paris (+3,64% à 102,2 euros) dès l'ouverture des marchés. Trois mois après le lancement de son offre, Iliad a annoncé ce matin détenir 2,6 millions d'abonnés mobiles au 31 mars. L'activité du groupe est au beau fixe, au premier trimestre, le chiffre d'affaires consolidé a progressé de 28,6% à 655,7 millions d'euros. Vivendi (+2,01% à 12,68 euros) a publié lundi soir des résultats supérieurs aux attentes. Au premier trimestre, le résultat opérationnel ajusté a reculé de 4,9% à 1,62 milliard d'euros, surpassant nettement le consensus Reuters de 1,46 milliard d'euros. Le chiffre d'affaires s'est, lui, replié de 0,9% à 7,1 milliards d'euros. Les analystes ont attribuent cette performance meilleure que prévu à son activité de jeux vidéo, Activision Blizzard - dont le résultat opérationnel ajusté a reculé de 24,6% à 395 millions d'euros - mais aussi à son activité télécoms en France, SFR. Malgré l'offensive de Free Mobile, son résultat opérationnel ajusté a baissé de seulement 0,9% à 561 millions d'euros.
L'indice des prix à la consommation en France a augmenté de 0,1 % en avril contre 0,8 % en mars. Sur un an, il a augmenté de 2,1 %. De plus, hors tabac, l'indice est également en hausse de 0,1 % (+2,0 % sur un an). Corrigé des variations saisonnières, l'IPC est stable (+2,1 % sur un an). L'indice des prix IPCH, qui permet la comparaison avec les autres pays européen, a progressé de 0,2% sur un mois en avril et de 2,4% sur un an. Les économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne une hausse de l'indice IPCH de 0,2% pour avril et de 2,5% sur un an. L'indice ZEW du sentiment des investisseurs allemands sur les perspectives économiques s'est établi à 10,8 en mai, nettement inférieur au consensus Reuters de 19. Cet indice était ressorti à 23,4 en avril. Le PIB de la zone euro au premier trimestre 2012 affiche une croissance nulle en première estimation. Sur un an, le PIB du premier trimestre 2012 ressort également stable. Le marché des logements outre-atlantique rebondi ce mois-ci. En effet, l'indice NAHB (National Association of Home Builder) de la confiance des promoteurs-constructeurs a progressé à 29 au mois de mai, supérieur au consensus Reuters qui attendait 26. Pour le mois d'avril, le chiffre révisé était de 24. L'activité manufacturière dans la région de New-York affiche un rebond. L'indice "Empire State" de la Fed de New York est ressorti à 17,09 pour le mois de mai contre un consensus Reuters à 8,50. Au mois d'avril, il était à 6,56. Les ventes au détail aux Etats-Unis sont ressorties en hausse de 0,1% en avril mais néanmoins inférieures au consensus Reuters qui attendait une augmentation de +0,2%. Hors automobile, les ventes au détail ressortent en progression de 0,1% également pour le mois d'avril contre un consensus de +0,2%. A 18h00, l'euro cote 1,2764 face au billet vert.
Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire. Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé. Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. ARPU : L'Average Revenue Per User désigne chez les opérateurs téléphoniques le revenu moyen par abonné ; cette mesure tend à devenir un étalon de la performance de ces sociétés. Indice ZEW : L'indice ZEW, qui porte le nom du centre allemand pour la recherche sur l'économie européenne, mesure les anticipations des analystes et des investisseurs institutionnels quant à l'évolution de l'économie allemande. C'est un indicateur avancé de la confiance des investisseurs européens. FTB/MAF/5