POWEO : chiffre d'affaires en baisse de 30,3% sur le trimestre

16/05/2012 - 08:51 - Option Finance

(AOF) - Le chiffre d'affaires consolidé de Poweo, opérateur alternatif d'électricité et de gaz en France, s'est inscrit en repli de 30,3% à 137,9 millions d'euros au premier trimestre 2012. Le " périmètre de contrôle opérationnel " - soit hors branche Production - a généré un chiffre d'affaires de 85,5 millions d'euros, soit un recul de 42% qui reflète la réduction volontaire de l'activité auprès des grands comptes et opérateurs de réseaux afin de réduire le besoin en fonds de roulement. Les ventes d'électricité et de gaz auprès des clients particuliers et professionnels, coeur de cible du groupe, ont représenté un montant total de 49,4 millions d'euros hors transport, en retrait de 12%. La branche Production, cédée en février 2011 à Verbund mais qui reste consolidée par intégration globale, a généré un chiffre d'affaires de 52,5 millions d'euros. La trésorerie nette s'élevait à 78 millions d'euros à fin avril 2012, dont 25 millions mobilisés dans le cadre des contrats d'approvisionnement et opérations de marché Par ailleurs, l'assemblée générale devant approuver le traité de fusion entre Poweo et Direct Energie devrait se réunir en juillet prochain.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Trois consortiums, menés par EDF, GDF Suez et l'Espagnol Iberdrola, se lancent dans l'aventure française de l'éolien en mer. Ils ont déposé leurs propositions auprès de la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Cinq champs sont concernés : Saint-Nazaire, Fécamp, Le Tréport, Courseulles-sur-Mer et Saint-Brieuc. Associé au Danois Dong et à Alstom, EDF est candidat à quatre de ces champs. Autour de GDF Suez, Vinci et l'Allemand E.ON se sont portés candidats avec Areva sur les trois parcs normands (Fécamp, Le Tréport et Courseulles-sur-Mer), et avec Siemens sur celui de Saint-Brieuc. Quant à Iberdrola, associé à Eole-RES, Neoen Marine, Technip et Areva, il s'est porté candidat sur les zones de Saint-Nazaire et Saint-Brieuc. Le gouvernement français doit révéler les résultats de son premier appel d'offres début avril. Les exploitants devront acquitter une taxe (fonction de leur chiffre d'affaires), dont la moitié sera versée au profit de la préservation du littoral, 35% sera consacré au développement d'une pêche durable et 15% aux autres activités maritimes.

Services aux entreprises

Le transport routier de marchandises (TRM) français souffre au sein d'une Europe élargie. Les perspectives sont incertaines pour 2012. Le Conseil des métiers terrestres de transports et logistique de France (TLF) considère que 65% des transporteurs s'attendent pour les six prochains mois à une stagnation ou un recul des volumes transportés. L'Observatoire du véhicule industriel (OVI) a évalué que, depuis la fin des années 1990, le pavillon français de TRM a été divisé par deux. La compétitivité des transporteurs français est pénalisée par des charges salariales lourdes par rapport à celles de leurs concurrents d'Europe de l'Est. Au déséquilibre concurrentiel s'ajoute la crise. Les performances des acteurs français se sont significativement détériorées sur les quinze dernières années. 40% d'entre eux affichent des déficits d'exploitation. Cela ne devrait pas s'arranger car, en 2013, la taxe kilométrique poids lourds, liée à l'application de la directive européenne, va encore alourdir de 5% à 8% les charges en France. FTB/ACT/