PRODWARE : croissance de 3,1% à données comparables au 1er trimestre

16/05/2012 - 08:54 - Option Finance

(AOF) - Prodware a réalisé au premier trimestre un chiffre d'affaires de 26,9 millions d'euros en hausse de 10,3%. La croissance à périmètre comparable de l'éditeur, intégrateur et hébergeur de solutions de gestion pour les entreprises s'est élevée à 3,1%. Le groupe a rappelé que la prévision de croissance globale du marché pour 2012 est de 1,2% en France (source Syntec Numérique avril 2012). La progression des ventes en données publiées traduit notamment le renforcement du groupe à l'international, via ses récentes acquisitions stratégiques en Espagne et en Belgique, ainsi que la forte croissance des ventes en Israël qui reflète les importants investissements réalisés en 2011. Avec une hausse de 35,4% de l'activité des filiales étrangères, l'international (y compris les ventes à l'export réalisées depuis la France) représente 24,8 % du chiffre d'affaires au premier trimestre 2012. En France, Prodware bénéficie de l'accélération du développement de son mix produits en faveur du SaaS (Software as a Service : logiciels à la demande) et de l'édition, dont le chiffre d'affaires trimestriel progresse de 15,9%. Le groupe d'informatique a indiqué que son carnet de commandes était bien orienté en dépit d'un climat des affaires attentiste, conséquence de la dégradation de la conjoncture.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Les grands acteurs sont plutôt optimistes pour 2012, et profitent de leur internationalisation. Ainsi, Capgemini poursuit son développement aux Etats-Unis (son activité y avait progressé de 17% au dernier trimestre 2011). Il vient de signer un contrat de gestion informatique avec l'Etat du Texas. Néanmoins, la plupart des SSII sont conscientes d'une dégradation de la conjoncture en France et à l'étranger. L'Américain Accenture s'est montré prudent pour ses performances cette année. L'Anglo-néerlandais Logica a annoncé un plan de restructuration et les grandes banques françaises ont annoncé des suppressions d'emplois. Or, les banques constituent les premiers clients des SSII. Si les grandes sociétés bénéficient le plus souvent de projets de transformation informatique, qui leur assurent une certaine visibilité, les entreprises plus modestes se trouvent dans une situation moins confortable. Les donneurs d'ordre pourraient privilégier les grandes SSII, dans le cadre d'une limitation de leur nombre de prestataires. De plus, les petits intervenants risquent également de subir une pression accrue sur leurs tarifs. FTB/ACT/