Acteur historique de l'informatique, Bull se distingue dans ce marché morose. Philippe Vannier, PDG du groupe, explique à Sicavonline les raisons de ce succès.
Spécialisé dans les systèmes numériques critiques, Bull tire son épingle du jeu dans un marché informatique morose. Invité sur le plateau de Sicavonline, le PDG de Bull Philippe Vannier, se félicite de la « croissance importante » enregistrée par le groupe au premier trimestre 2012. Ainsi, le chiffre d'affaires de Bull s'est établi à 286,5 ME, en hausse de 5,8% par rapport au premier trimestre 2011. De même, les prises de commandes ont augmenté de 6,7%, à 334,4 ME.
« Plusieurs facteurs » concourent à la réussite de Bull. D'abord, la spécialisation permet de répondre à la demande d'entreprises en systèmes vitaux « Nous avons des expertises très fortes dans le domaine de la puissance de calcul et dans le domaine de la sécurité numérique » propres à distinguer le groupe de ses concurrents, affirme Philippe Vannier. Ensuite, l'implantation internationale de Bull est marquée : « 50% de notre chiffre d'affaires est réalisé en dehors de la France, et nous sommes présents dans des pays à forte croissance [comme le] Brésil [et la] Pologne », indique Philippe Vannier. Enfin, les services fournis entraînent des réductions de coûts informatiques particulièrement intéressantes pour les clients.
Sur sa lancée, Bull vise un doublement de son Ebit entre 2010 et 2013, et un chiffre d'affaires compris entre 1,35 MdE et 1,45 MdE l'année prochaine. Pour remplir ces objectifs, fixés dans le plan Bull Way 2013, le dirigeant met en avant « l'agilité » et les résultats récents de la société, au-delà des attentes des analystes. Confiant dans les chances de réussite du groupe, Philippe Vannier a augmenté depuis 2010 au travers de la holding, Crescendo Industries, sa participation dans le capital de Bull.
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