(AOF) - Les marchés européens ont connu une nouvelle journée de baisse, sous l'effet d'un cocktail nocif d'inquiétudes à propos des secteurs bancaires grec et espagnol et de statistiques américaines décevantes. Conséquence, le secteur bancaire européen a été fortement pénalisé. Les banques grecques sont l'objet de la défiance des déposants, qui retirent leurs valeurs. Le gouvernement espagnol a, lui, démenti des rumeurs sur un comportement similaire chez Bankia, pourtant récemment nationalisée. Le CAC 40 a perdu 1,2% à 3011,99 points tandis que le FTSE Eurotop 100 a cédé 1,17% à 2025,68 points. La baisse des ventes de Darty en France s'est accélérée en début d'année et avec elles l'action de sa maison-mère, Kesa, qui a décroché de 14,05% à 46,50 pence à la Bourse de Londres. Cette annonce a été d'autant plus mal accueillie que la France est le plus important marché du groupe. Sur la période du 9 janvier au 30 avril, dernier trimestre de l'exercice 2012 du distributeur d'électronique, le chiffre d'affaires de Darty France a reculé de 8,6% (-10% à données comparables) en raison notamment de la chute du marché de la télévision. Veolia Environnement (+0,01% à 10,04 euros) a échappé de peu à la baisse jeudi. Lors de l'Assemblée générale mixte du groupe d'eau et de propreté, qui s'est tenue mercredi, les actionnaires ont validé la stratégie du PDG, Antoine Frérot, à laquelle s'était opposé son prédécesseur, Henri Proglio. Elle a en effet approuvé la nomination des nouveaux administrateurs : Nathalie Rachou, Maryse Aulagnon et Jacques Aschenbroich. Stentys (+ 13,03% à 14,75 euros) a affiché l'une des plus fortes hausses du marché SRD, dopé par les bons résultats d'une étude sur l'efficacité de son stent auto-apposant. Les résultats de l'étude Apposition III réalisée sur 1000 patients ont fait ressortir un taux de mortalité de 1,2 % contre 3,5 % dans les études avec des stents conventionnels. Le taux de MACE (événements cardiaques indésirables graves) est lui ressorti à 3,5 %, à comparer aux 6 % obtenus en moyenne avec un stent conventionnel.
L'indice des indicateurs avancés a reculé de 0,1% en avril après une progression de 0,3% en mars. Les économistes interrogés par Briefing.com anticipaient en moyenne un indice en hausse de 0,2%. L'indice manufacturier de la Fed de Philadelphie est ressorti à -5,8 en mai après 8,5 en avril. Les économistes interrogés par Briefing.com anticipaient en moyenne 8,8. 370 000 inscriptions au chômage ont été enregistrées au cours de la semaine du 12 mai, après 370 000 la semaine précédente, chiffre révisé de 367 000. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne 365 000 inscriptions au chômage. A la clôture, l'euro cote 1,2708 face au dollar.
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire. Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé. FTB/MAF/5