(AOF) - SII a publié un résultat net part du groupe de 9,8 millions d'euros, en hausse de 16,9% au terme de son exercice fiscal 2011/2012 clos le 31 mars dernier. Le résultat opérationnel est ressorti en progression de 18,5% à 16 millions d'euros pour une marge opérationnelle de 6,17%. Le chiffre d'affaires du groupe de conseil en technologies a atteint, quant à lui, 259,3 millions d'euros, en croissance organique de 14,3%. L'activité a été nourrie en France par la prise de parts de marché, la croissance organique de 8,4% dépassant de près de 1,5 point celle du marché. SII est en effet parvenu à consolider ses positions en province tout en poursuivant le rééquilibrage de son activité au profit de l'Ile de France dont le chiffre d'affaires a progressé de 16%. A l'international, le groupe a poursuivi son expansion. L'activité de la filiale espagnole est ainsi ressortie en hausse de 25% dans une économie sinistrée. Au final, SII a réalisé un chiffre d'affaires de 60,8 millions d'euros à l'international, en croissance organique de 40,6%. A propos de ses perspectives, le groupe adopter une position prudente pour le prochain exercice. Son chiffre d'affaires embarqué et son volume de projets lui permettent toutefois de viser une progression organique de son activité de près de 8% pour porter le chiffre d'affaires au-delà des 280 millions d'euros. Il s'est également donné pour objectif de faire progresser son résultat opérationnel en ligne avec son activité pour dépasser 17,3 millions d'euros.
Informatique - SSII
Les grands acteurs sont plutôt optimistes pour 2012, et profitent de leur internationalisation. Ainsi, Capgemini poursuit son développement aux Etats-Unis (son activité y avait progressé de 17% au dernier trimestre 2011). Il vient de signer un contrat de gestion informatique avec l'Etat du Texas. Néanmoins, la plupart des SSII sont conscientes d'une dégradation de la conjoncture en France et à l'étranger. L'Américain Accenture s'est montré prudent pour ses performances cette année. L'Anglo-néerlandais Logica a annoncé un plan de restructuration et les grandes banques françaises ont annoncé des suppressions d'emplois. Or, les banques constituent les premiers clients des SSII. Si les grandes sociétés bénéficient le plus souvent de projets de transformation informatique, qui leur assurent une certaine visibilité, les entreprises plus modestes se trouvent dans une situation moins confortable. Les donneurs d'ordre pourraient privilégier les grandes SSII, dans le cadre d'une limitation de leur nombre de prestataires. De plus, les petits intervenants risquent également de subir une pression accrue sur leurs tarifs. FTB/ACT/