(AOF / Funds) - Dans une note, HSBC Global Asset Management observe qu'après la reprise du premier trimestre, les actifs des marchés émergents ont été vendus massivement, essentiellement en raison des craintes relatives aux pays développés. La performance du premier trimestre a essentiellement reflété l'atténuation des risques mondiaux qui ont pesé sur les actifs des marchés émergents pendant une grande partie de 2011. Et plus spécifiquement une réaction à l'impact différé de données économiques supérieures aux prévisions pendant presque tout le deuxième semestre 2011. Elle a également reflété l'effet différé des deux opérations de refinancement à long terme de la Banque centrale européenne (BCE) qui, alors, semblaient être en mesure de supprimer une grande partie du risque de resserrement du crédit du système bancaire européen. Toutefois, à la mi-février, les données mondiales sont redevenues décevantes et le spectre d'un atterrissage brutal de l'économie chinoise est également réapparu, observe la société de gestion. Ceci a encore amoindri la confiance et a conduit à une correction à la baisse des cours des matières premières et des actifs des marchés émergents dépendants des matières premières. [-73]· court terme, les cours des actifs des marchés émergents sont susceptibles de rester à la merci des événements mondiaux et en particulier de la situation actuelle de la zone euro et du doute persistant quant à la solidité de la reprise mondiale, note le gérant d'actifs. Pour les investisseurs qui peuvent se projeter au-delà de cette volatilité de court terme, " nous estimons que les valorisations des actions et des devises des marchés émergents représentent une opportunité d'achat sur un horizon de 12 mois ", analyse Philip Poole, responsable de la recherche et de la stratégie d'investissement chez HSBC Global Asset Management. AUT/ALO