(AOF) - En ce dernier jour de mai, les indices européens ont terminé la séance à proximité de l'équilibre, pénalisés par de mauvaises statistiques américaines. Le CAC 40 a clôturé le mois boursier sur un recul de 6,09% après avoir fini aujourd'hui sur une hausse symbolique de 0,05%. Aux Etats-Unis, les indices n'échappaient pas à la baisse. Le Dow Jones cédait 0,62% à la mi-séance, affichant un recul de 6,01% sur le mois. Le début de séance présageait pourtant d'une journée de hausse après la forte baisse de la veille. En effet, les investisseurs ont bien accueilli le recul de l'inflation en mai dans la zone euro, à 2,4% sur un an contre 2,6% en avril. Elle est ressortie à son niveau le plus bas depuis 15 mois. Mais les nouvelles économiques venues d'outre-Atlantique ont cassé la dynamique des marchés. Le secteur privé a créé 133 000 postes en mai, là où les économiqtes en espérait 148 000. Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté de 10 000 à 383 000, contre une stabilisation attendue. La croissance du PIB, a quant à elle, été révisée en baisse à 1,9% en rythme annualisé au premier trimestre, contre 2,2% annoncé en première approche. Enfin, l'indice PMI de Chicago a reculé de 3,5 points à 52,7 points en mai, contre 56,5 anticipé. Côté valeurs, les SSII figurent parmi les plus fortes progressions de l'indice SBF 120, dopées par l'offre de rachat de la SSII canadienne, CGI, sur sa consoeur anglo-néerlandaise, Logica. Capgemini s'est adjugé 1,09%, Atos 2,55% et Groupe Steria 1%. Seconde plus forte hausse du CAC, Safran a gagné 2,3% alors que l'assemblée générale du groupe a refusé d'accorder un " parachute doré " au PDG, Jean-Paul Herteman. Dans ce climat d'instabilité, les valeurs automobiles ont fortement reculé, Peugeot signant une des plus fortes baisse (-2,89%). FTB/MAF/