(AOF / Funds) - Pour Aurel, la problématique sur les marchés peut actuellement se résumer en cinq questions. Première question : la BCE peut-elle mettre fin à la crise des souverains en Europe par de nouvelles actions de politique monétaire " non-conventionnelle " ? Les attentes seront importantes sur la réunion de la BCE de cette semaine, indique les économistes de la société de courtage. Deuxième question : la Fed peut-elle mettre en place un " QE3 " pour stimuler la croissance de l'économie américaine ? Troisième question : l'Europe peut-elle mettre en place des mesures, à court terme, pour limiter le risque " systémique " grec et des banques espagnoles et permettre un recul de la défiance envers les actifs européens ? Quatrième question : la faiblesse de l'euro et le recul des prix des matières premières peuvent-ils soutenir les résultats des entreprises européennes ? Enfin : les pays émergents vont-ils adopter des mesures de relance dans les prochains mois pour contrer le ralentissement de leur économie ? Au total, il n'y aura pas de réponse rapide et forte à l'ensemble de ces questions pouvant permettre un recul véritable et rapide de l'aversion au risque, estime Aurel. La situation va demeurer complexe dans la zone euro ces prochaines semaines. Même si nous privilégions un scénario optimiste, l'explosion de la zone euro étant trop négative pour l'économie mondiale et tous les pays membres, la confiance sur les marchés ne va pas rapidement revenir. Les taux longs resteront encore historiquement bas et le scénario d'Aurel anticipe un rebond " limité " de la bourse à trois mois. Il n'y a pas de solution " magique " pour " sauver " définitivement l'Europe... AUT/MAF