VALLOUREC approuve les résolutions lors de l'AG

04/06/2012 - 18:24 - Option Finance

(AOF) - Lors de l'assemblée générale de Vallourec, l'ensemble des résolutions soumises au vote ont été adoptées à une large majorité. Par ailleurs, Olivier Bazil et José-Carlos Grubisich ont été nommés au Conseil de Surveillance, pour une durée de quatre ans et les mandats de Jean-François Cirelli et Edward G. Krubasik ont été renouvelés en dépit de celui de Jean-Claude Verdière, qui arrivait à échéance ce dernier ayant atteint la limite d'âge statutaire. Enfin, l'Assemblée Générale a approuvé les comptes sociaux et consolidés de l'exercice 2011 et décidé le versement d'un dividende au titre de cet exercice de 1,30 euro par action, dont le paiement sera effectué le 27 juin 2012.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Les investissements réalisés au Brésil, marché à fort potentiel, devraient procurer à Vallourec un avantage concurrentiel important ; - Le groupe réalise plus de 40% de son activité dans les pays émergents, un des taux les plus élevés au sein des sociétés du CAC 40. Il poursuit notamment une stratégie de maillage en Chine avec des prises de participation dans des sociétés locales ; - Grâce à la solidité de son bilan, Vallourec est en mesure de saisir de nouvelles opportunités de développement dans les solutions tubulaires premium.

Les points faibles de la valeur

- 2012 sera encore un exercice intermédiaire de redressement ; - Les commandes des tubes pour les centrales électriques reculent du fait des reports d'investissement dans les centrales thermiques en Europe ou d'une concurrence exacerbée en Chine et en Inde ; - L'activité de Vallourec n'est pas exposée au Japon mais la question du nucléaire constitue pour le groupe le principal enjeu avec le risque de voir gelés de futurs programmes d'investissements ; - Le rendement de l'action est très faible.

Comment suivre la valeur

- L'activité cyclique est très sensible à l'évolution de la conjoncture, en particulier aux Etats-Unis. Les performances du groupe sont sensibles à l'évolution du dollar car les coûts de production de ses usines européennes sont majoritairement libellés en euros, alors que leurs revenus s'établissent en dollars ; - La division pétrole et gaz représentant 50% du chiffre d'affaires, le groupe est très sensible au prix du baril de pétrole. Ce dernier détermine avec un décalage de six mois à un an le niveau d'investissement des compagnies pétrolières dans l'exploration-production, et la demande de tubes de forage. Le titre est donc favorisé dans le cas d'un cours élevé du pétrole ; - A suivre, les projets du géant brésilien Petrobras qui envisage d'investir plus de 220 milliards de dollars d'ici à 2014. Vallourec compte sur la mise en production de son usine au Brésil pour en profiter ; - Un renforcement de la sécurité des forages en mer, suite à la marée noire dans le Golfe du Mexique, pourrait se traduire par un surcroît de demande pour les sociétés de services, et qui plus est pour celles, comme Vallourec, offrant des produits à haute valeur ajoutée ; - Le débat sur la sûreté nucléaire pourrait renforcer les énergies fossiles avec un éventuel impact positif sur le prix du gaz, rendant encore plus rentables les shale gaz (gaz de schiste) sur lesquels Vallourec intervient ; - Le capital du groupe est très morcelé, ce qui le rend opéable. Bolloré, qui détient seulement 5% du capital ne peut être considéré comme un actionnaire de référence.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Produits de base - Métaux

Le secteur des mines pourrait vivre la plus grosse fusion de son histoire, avec le rachat annoncé du minier Xstrata par le géant du négoce des matières premières, Glencore. Cette opération de 80 MdUSD souligne qu'une nouvelle ère s'ouvre pour le secteur : maintenant que les géants de l'extraction sont nés (comme BHP Billiton et Rio Tinto), après des acquisitions spectaculaires, les acteurs cherchent à maîtriser l'ensemble du cycle des matières premières (de l'extraction au négoce), en adoptant une stratégie d'intégration verticale. Selon une étude menée par Ernst & Young, l'année 2012 devrait être marquée par une vague de fusions-acquisitions dans les mines, en ligne avec 2011. Dans un environnement incertain, mais bénéficiant de bilans assainis et d'une forte demande en matières premières en provenance d'Asie, les entreprises souhaitent se développer par croissance externe. L'an passé, la valeur des opérations de consolidation a bondi de 43%, à 162 MdUSD, selon Ernst & Young. FTB/ACT/