SODEXO nomme un directeur général adjoint

04/06/2012 - 18:28 - Option Finance

(AOF) - Sodexo, leader mondial dans les services de qualité de vie, a annoncé aujourd'hui la nomination de Simon Seaton au poste nouvellement créé de Directeur Général Adjoint responsable des activités Bases-Vie dans le Golfe du Mexique et en Mer du Nord. A ce titre, Simon Seaton aidera le groupe à développer davantage son offre de services dédiée aux bases-vie, afin d'offrir un accompagnement de pointe et de nouvelles opportunités pour ses clients, consommateurs et collaborateurs. Simon Seaton supervisera les activités bases-vie sur terre et en mer en Europe (notamment l'Ecosse, la Norvège et les Pays-Bas) et aux Etats-Unis (Golfe du Mexique, Caraïbes, Californie et Alaska). Il aura la responsabilité de créer et coordonner les synergies dans les domaines clés que sont la relation client, la santé et la sécurité, la gestion des talents et l'innovation sur les bases-vie.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Le groupe se recentre sur la " gestion des installations " (Facility Management), qui recouvre les domaines de l'énergie, des services traditionnels de gestion et d'entretien des bâtiments ainsi que des services généraux, au détriment du pôle restauration. La croissance de cette activité est trois fois supérieure à celle de la Restauration ; - Plus généralement, la stratégie se concentre désormais sur des contrats plus globaux (avec des entreprises multinationales ou des contrats multi-pays), davantage axée sur les BRIC (10% du CA) pour y atteindre la taille critique, et sur le Hard Facility Management (entretien technique) ; - Après la Coupe du Monde 2011 de Rugby en Nouvelle-Zélande, l'activité de Sodexo va profiter des Jeux Olympiques de Londres en 2012 ; - La situation financière reste solide : Sodexo génère structurellement des free cash flows qui lui permettent de financer des acquisitions ciblées.

Les points faibles de la valeur

- Le taux de sous-traitance dans la restauration d'entreprise est déjà très élevé, ce qui limite la croissance de ce marché, par ailleurs devenu très concurrentiel ; - L'absence de Sodexo dans la restauration commerciale concédée (les chaînes présentes dans les aéroports, gares, autoroutes...) réduit sa puissance d'achat auprès de ses fournisseurs ; - Les suppressions d'effectifs, les restrictions de budget au niveau des entreprises et des dépenses de loisirs pèsent sur une partie du chiffre d'affaires ; - En tant que prestataire de restauration et de services, le groupe est exposé à certains risques en matière environnementale (crises alimentaires) et doit se conformer à des contraintes réglementaires d'hygiène et de sécurité ; - Le groupe est toujours très prudent dans ses prévisions chiffrées, ce qui peut être source de déception pour le marché.

Comment suivre la valeur

- Les deux tiers de l'activité de Sodexo étant peu sensibles à la conjoncture, le groupe est une valeur habituellement défensive. Elle est également considérée comme une valeur de croissance dans l'environnement actuel ; - Les deux tiers des contrats de Sodexo sont indexés sur l'inflation. Un environnement inflationniste est donc favorable au groupe sur ce point. Mais il faut également suivre l'inflation des prix des matières premières agricoles qui peut avoir un impact sur les coûts ; - L'activité " Titres de services " est par ailleurs sensible à l'évolution des taux d'intérêt ; une hausse lui est favorable puisque la trésorerie est alors mieux rémunérée ; - La crise pourrait inciter davantage d'entreprises à externaliser le type de prestations proposées par des groupes comme Sodexo ; - La situation du marché de l'emploi est à suivre pour l'activité réalisée auprès des entreprises du secteur privé ; - La cotation depuis juillet 2010 d'Edenred, pôle services prépayés d'Accor et leader mondial devant Sodexo, donne plus de visibilité et permet une meilleure compréhension du métier " chèque et titres de paiement " (branche Solutions de Motivation) de la part des investisseurs ; - Le groupe étant très présent en Amérique du Nord (40% du chiffre d'affaires), l'évolution du cours du dollar a une grande influence sur ses résultats ; - Si la croissance organique reste la priorité, Sodexo ne s'interdit pas de saisir de nouvelles opportunités d'acquisitions ciblées.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux entreprises

Le transport routier de marchandises (TRM) français souffre au sein d'une Europe élargie. Les perspectives sont incertaines pour 2012. Le Conseil des métiers terrestres de transports et logistique de France (TLF) considère que 65% des transporteurs s'attendent pour les six prochains mois à une stagnation ou un recul des volumes transportés. L'Observatoire du véhicule industriel (OVI) a évalué que, depuis la fin des années 1990, le pavillon français de TRM a été divisé par deux. La compétitivité des transporteurs français est pénalisée par des charges salariales lourdes par rapport à celles de leurs concurrents d'Europe de l'Est. Au déséquilibre concurrentiel s'ajoute la crise. Les performances des acteurs français se sont significativement détériorées sur les quinze dernières années. 40% d'entre eux affichent des déficits d'exploitation. Cela ne devrait pas s'arranger car, en 2013, la taxe kilométrique poids lourds, liée à l'application de la directive européenne, va encore alourdir de 5% à 8% les charges en France. FTB/ACT/