TECHNIP/DAEWOO remporte un contrat avec Petronas

05/06/2012 - 11:48 - Option Finance

(AOF) - Le consortium Technip-Daewoo Consortium (TDC), a remporté auprès de Petronas Floating LNG 1 (Labuan), filiale de Petroliam Nasional Berhad, un contrat de services pour l'ingénierie, la fourniture des équipements, la construction, l'installation et la mise en opération d'une unité flottante de gaz naturel liquéfié (FLNG) de 1,2 million de tonnes par an de capacité maximale. L'unité FLNG, de 300 mètres de long et 60 mètres de large, sera située au large de la Malaisie. Ce contrat est une alliance entre TDC, dont Technip est le leader, et Petronas. La partie de Technip est constituée d'une part de services de management de projet et d'autre part de l'ingénierie sur une base forfaitaire. La conception détaillée des topsides sera réalisée par les centres opérationnels de Technip à Kuala Lumpur (Malaisie) et Paris (France). La conception de la coque et la construction de l'unité FLNG se dérouleront sur le chantier naval de Daewoo à Okpo (Corée du Sud). Ce contrat fait suite à la réalisation de l'ingénierie d'avant-projet détaillé remportée par TDC en décembre 2010. Les " topsides " désignent les installations de surface permettant d'assurer le forage et/ou la production et/ou le traitement d'hydrocarbures en mer.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Plus précisément, le géant brésilien Petrobras envisage d'investir plus de 220 milliards de dollars d'ici à 2014. Technip est l'un des groupes parapétroliers ayant tissé des liens importants avec le Brésilien et pourrait donc en profiter ; - Technip a développé une politique de proximité et bénéficie désormais d'une offre à " contenu local " avec des implantations au Brésil et en Angola ; - Technip a mis en place une stratégie qui privilégie la rentabilité plutôt que la conquête effrénée de contrats géants, une plus grande sélectivité des commandes et une meilleure diversité en termes de segments, marchés et zones géographiques ; - Le groupe maîtrise les technologies les plus avancées, nécessaires pour mettre en valeur des gisements d'hydrocarbures de plus en plus complexes ; - Un bilan solide, avec un taux d'endettement faible, procure au groupe davantage de flexibilité ; - L'action peut présenter un intérêt spéculatif car, avec un actionnariat très fragmenté, Technip fait régulièrement l'objet de convoitises.

Les points faibles de la valeur

- Les exigences des investisseurs sont fortes en matière de perspectives de croissance ; - Les capacités excédentaires du marché restent élevées ; - Le marché de l'onshore est très concurrentiel, avec l'apparition de nouveaux acteurs ; - Le groupe n'a pas encore la taille critique dans la construction offshore.

Comment suivre la valeur

- Le cours de l'action est très lié à l'évolution du prix de baril de pétrole. Des prix élevés rendent beaucoup de projets rentables ; - Les performances du groupe sont sensibles à l'évolution du cours du dollar ; - Le niveau d'investissements menés par les compagnies pétrolières influe sur l'activité de l'entreprise. Mais elles sont confrontées à un double défi : compenser le déclin naturel de leurs champs matures, plus précoce qu'anticipé, et trouver de nouvelles réserves. Elles vont donc devoir investir massivement ; - Un renforcement de la sécurité des forages en mer, suite à la marée noire dans le Golfe du Mexique, pourrait se traduire par un surcroît de demande pour les sociétés de services, et qui plus est pour des produits à haute valeur ajoutée ; - Le secteur est en pleine concentration.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont adopté les dispositions permettant la mise en oeuvre des mesures restrictives adoptées contre le programme nucléaire iranien, dont l'embargo pétrolier. L'AIE considère que jusqu'à un million de barils de pétrole pourraient être perdus à la suite de cet embargo. L'Iran a menacé la communauté internationale de répercussions sur le détroit d'Ormuz, alors qu'environ un tiers du trafic pétrolier mondial y transite. Selon le FMI, l'arrêt des exportations de l'Iran pourrait provoquer une hausse du prix du pétrole d'environ 20% à 30%, le temps que les pays importateurs trouvent d'autres sources d'approvisionnement. L'Arabie saoudite s'est dite d'ores et déjà prête à augmenter sa production de pétrole de 25% si cela était nécessaire. L'AIE ne prévoit pas de perturbation sur le marché mondial du pétrole et ne juge pas nécessaire de puiser pour le moment dans les réserves stratégiques. En juin dernier, cette organisation avait remis sur le marché soixante millions de barils issus des réserves stratégiques, afin d'apaiser les tensions sur le marché pétrolier liées à la crise en Libye. FTB/ACT/