CGGVERITAS obtient une mission d'acquisition marine en mer du Nord

06/06/2012 - 08:42 - Option Finance

(AOF) - CGGVeritas a annoncé l'attribution par Lundin Petroleum d'un contrat pour une étude BroadSei, la solution d'acquisition marine à très large bande de fréquences de CGGVeritas, utilisant pour la première fois l'option BroadSourc (technologie CGGVeritas d'émission marine à très large bande de fréquences). L'étude située dans le Haugaland High dans le Bloc 16 du secteur norvégien de la Mer du Nord a commencé en mai 2012 et devrait durer plus de 3 mois. Cette étude de plus de 2 700 km2 couvre les champs anciennement désignés Luno et Avaldsnes renommés Edvard Grieg et Johan Sverdrup début 2012. Le champ Johan Sverdrup est considéré comme le plus grand gisement pétrolier découvert en Norvège ces dernières années. BroadSeis a été sélectionnée par Lundin à la suite de plusieurs études d'acquisition marine, réalisées en 2011 sur le même site, qui ont permis de démontrer les performances techniques et opérationnelles supérieures de cette technologie.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Le groupe présente une taille critique dans chacun de ses métiers grâce à une politique de croissance externe (Sercel, Exploration Resources, Veritas) ; - CGG Veritas bénéficie d'une bibliothèque multi-client jeune ; - La fusion avec Veritas a donné au nouveau groupe une forte réactivité opérationnelle, une protection des marges et une flexibilité financière inconcevable avant en bas de cycle. Les leviers sur les résultats seront importants en sortie de crise.

Les points faibles de la valeur

- Premier maillon de la chaîne des services pétroliers, le secteur de la sismique est le plus exposé aux réductions rapides des dépenses des compagnies pétrolières. Il est donc ultra cyclique ; - Le secteur du sismique n'est pas encore concentré, ce qui conduit à d'importantes surcapacités en bas de cycle et, de fait, intensifie la pression concurrentielle. Les barrières à l'entrée sont peu efficaces dans les Services ; - La division Services, en phase de restructuration, est toujours en perte ; - Les analystes craignent de nouveaux décalages quant à la disparition des surcapacités et donc du retour à une plus forte dynamique au niveau des prix. Initialement prévue fin 2011, cette perspective est désormais reportée au second semestre 2012. Tout dépend de la reprise de l'activité dans le Golfe du Mexique et au Brésil ; - L'activité du groupe est soumise au risque géopolitique ; - Le groupe ne distribue pas de dividende.

Comment suivre la valeur

- Comme toutes les sociétés parapétrolières, le groupe est fortement dépendant de l'investissement des compagnies pétrolières qui doivent investir dans le sismique, dans l'optique du renouvellement de leurs réserves pétrolières ; - Le prix du pétrole est à ce titre un facteur déterminant : un prix élevé favorise les investissements des grandes compagnies, puisque plus rentables. Les analystes estiment que l'environnement sectoriel est porteur tant que le baril est supérieur à 75 USD ; - Par ailleurs, pour certains spécialistes, le nombre de forages pétroliers et gaziers réalisés dans le monde est un indicateur intéressant de mesure du niveau de la demande en services parapétroliers. Il est publié chaque semaine par la société américaine Baker Hughes ; - Le succès du plan de restructuration (économies de coûts, modernisation de la flotte, amélioration de la rentabilité de la Marine, partenariats...) serait un catalyseur boursier. Le marché concentre notamment son attention sur le redressement de la division Services, principal levier à terme ; - Le FSI est le premier actionnaire du groupe. Mais le capital du groupe reste très ouvert dans un secteur en pleine consolidation.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont adopté les dispositions permettant la mise en oeuvre des mesures restrictives adoptées contre le programme nucléaire iranien, dont l'embargo pétrolier. L'AIE considère que jusqu'à un million de barils de pétrole pourraient être perdus à la suite de cet embargo. L'Iran a menacé la communauté internationale de répercussions sur le détroit d'Ormuz, alors qu'environ un tiers du trafic pétrolier mondial y transite. Selon le FMI, l'arrêt des exportations de l'Iran pourrait provoquer une hausse du prix du pétrole d'environ 20% à 30%, le temps que les pays importateurs trouvent d'autres sources d'approvisionnement. L'Arabie saoudite s'est dite d'ores et déjà prête à augmenter sa production de pétrole de 25% si cela était nécessaire. L'AIE ne prévoit pas de perturbation sur le marché mondial du pétrole et ne juge pas nécessaire de puiser pour le moment dans les réserves stratégiques. En juin dernier, cette organisation avait remis sur le marché soixante millions de barils issus des réserves stratégiques, afin d'apaiser les tensions sur le marché pétrolier liées à la crise en Libye. FTB/ACT/