SOLUCOM prévoit une croissance supérieure à 13% pour 2012-13

06/06/2012 - 09:08 - Option Finance

(AOF) - Solucom a fait état d'un résultat net part du groupe en légère hausse de 1% à 7 millions d'euros pour l'exercice 2011-2012 clôturant fin mars. Le résultat opérationnel est ressorti à 11,6 millions, en retrait de 8% par rapport à l'exercice précédent et représentant une marge opérationnelle courante de 10,8%, conforme à l'objectif compris dans la fourchette de 10% à 12% annoncée en début d'exercice. Cette marge, inférieure à celle de l'exercice précédent (11,7%), a intégré les investissements engagés dans le cadre du plan " Solucom 2015 ", ainsi que l'effet des perturbations marché du second semestre. Enfin, le chiffre d'affaires pour l'exercice 2011-2012 est de 108,1 millions d'euros, stable. Le tassement des effectifs au premier semestre a impacté de 4% le chiffre d'affaires mais celui ci a été compensé par le retour à la croissance des effectifs et l'intensification de l'effort commercial face à la crise au second semestre. Pour l'exercice 2012-2013 Solucom reste prudent dans la formulation de son plan de marche malgré le potentiel de croissance dont il dispose à l'issue des avancées de 2011/12. Le cabinet se fixe donc l'objectif de dégager une croissance organique positive sur l'exercice, à périmètre constant, et une croissance totale supérieure à 13%, en intégrant Alturia Consulting et Eveho, consolidés depuis le 1er avril 2012. Sur le plan de la rentabilité, en intégrant Alturia Consulting et Eveho, Solucom se fixe l'objectif de dégager une marge opérationnelle courante à deux chiffres en 2012/13.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Les grands acteurs sont plutôt optimistes pour 2012, et profitent de leur internationalisation. Ainsi, Capgemini poursuit son développement aux Etats-Unis (son activité y avait progressé de 17% au dernier trimestre 2011). Il vient de signer un contrat de gestion informatique avec l'Etat du Texas. Néanmoins, la plupart des SSII sont conscientes d'une dégradation de la conjoncture en France et à l'étranger. L'Américain Accenture s'est montré prudent pour ses performances cette année. L'Anglo-néerlandais Logica a annoncé un plan de restructuration et les grandes banques françaises ont annoncé des suppressions d'emplois. Or, les banques constituent les premiers clients des SSII. Si les grandes sociétés bénéficient le plus souvent de projets de transformation informatique, qui leur assurent une certaine visibilité, les entreprises plus modestes se trouvent dans une situation moins confortable. Les donneurs d'ordre pourraient privilégier les grandes SSII, dans le cadre d'une limitation de leur nombre de prestataires. De plus, les petits intervenants risquent également de subir une pression accrue sur leurs tarifs. FTB/ACT/