CHESAPEAKE : l'assemblée générale aura bien lieu vendredi

07/06/2012 - 14:44 - Option Finance

(AOF) - Dans la tourmente depuis plusieurs jours, Chesapeake a obtenu d'un juge fédéral que son assemblée générale prévue vendredi ne soit pas reportée alors que certains actionnaires demandaient un report face à l'enquête en cours sur les transactions financières du directeur général du groupe. Le groupe gazier a suscité la polémique autour d'un programme d'investissement de son PDG, Aubrey McClendon, qui bénéficiait d'un droit contractuel d'investir à hauteur de 2,5% dans de nouveaux puits forés sur les territoires où le groupe a des concessions. Selon la presse américaine, Aubrey McClendon aurait usé de ces actifs comme contrepartie pour obtenir pour 1 milliard de dollars de prêts personnels de l'entreprise. Lundi, le groupe énergétique avait tenté d'éteindre l'incendie en annonçant une refonte de son conseil d'administration sous la pression de deux principaux actionnaires du groupe, le fonds Southeastern Asset Management et l'investisseur Carl Icahn. Après d'intenses discussions, Chesapeake aurait finalement accepté un plan pour renouveler son conseil d'administration grâce à l'ajout de quatre nouveaux administrateurs indépendants en remplacement de quatre existants qui vont démissionner une fois leurs successeurs choisis.

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Trois consortiums, menés par EDF, GDF Suez et l'Espagnol Iberdrola, se lancent dans l'aventure française de l'éolien en mer. Ils ont déposé leurs propositions auprès de la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Cinq champs sont concernés : Saint-Nazaire, Fécamp, Le Tréport, Courseulles-sur-Mer et Saint-Brieuc. Associé au Danois Dong et à Alstom, EDF est candidat à quatre de ces champs. Autour de GDF Suez, Vinci et l'Allemand E.ON se sont portés candidats avec Areva sur les trois parcs normands (Fécamp, Le Tréport et Courseulles-sur-Mer), et avec Siemens sur celui de Saint-Brieuc. Quant à Iberdrola, associé à Eole-RES, Neoen Marine, Technip et Areva, il s'est porté candidat sur les zones de Saint-Nazaire et Saint-Brieuc. Le gouvernement français doit révéler les résultats de son premier appel d'offres début avril. Les exploitants devront acquitter une taxe (fonction de leur chiffre d'affaires), dont la moitié sera versée au profit de la préservation du littoral, 35% sera consacré au développement d'une pêche durable et 15% aux autres activités maritimes. FTB/ACT/