GDF SUEZ : accord européen sur l'égalité professionnelle

11/06/2012 - 11:03 - Option Finance

(AOF) - GDF Suez, les fédérations syndicales européennes ainsi que les représentants des organisations syndicales du groupe en Europe ont signé, le 5 juin 2012, un accord sur l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. L'objectif de ce nouvel accord européen est de faire de la mixité " une réalité à travers la promotion de l'égalité des chances et de traitement, afin de favoriser la diversité à tous les niveaux de l'entreprise ", indique le groupe par voie de communiqué. Il prévoit différents leviers à mettre en oeuvre pour atteindre l'égalité professionnelle au sein de toutes les entités européennes du groupe, à savoir : garantir l'égalité des chances dans le recrutement, accompagner l'ensemble des salariés dans l'évolution ou encore veiller à l'équité salariale. Pour décliner cet accord, toutes les entreprises de plus de 150 salariés du groupe élaboreront et suivront un plan d'actions avec les partenaires sociaux locaux. Cet accord prend en compte les objectifs chiffrés que GDF Suez s'est fixé à horizon 2015 : 1 cadre dirigeant nommé sur 3 sera une femme, 35% de femmes hauts potentiels, 25% de femmes cadres et 30% de femmes dans les recrutements.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Le groupe bénéficie d'un bilan solide, qui le met à l'abri de cessions d'actifs dans l'urgence ou d'opérations de recapitalisation, le point faible de beaucoup de ses concurrents ; - L'action offre un rendement élevé.

Les points faibles de la valeur

- Le groupe est très dépendant de son marché domestique ; - Un risque réglementaire et politique est attaché au titre. Le secteur des " utilities " est l'un des plus susceptibles d'être touchés par d'éventuelles hausses de taxes dans un contexte de réduction des déficits budgétaires en Europe ; - Les tarifs de gaz pratiqués par le groupe dépendent des décisions de l'Etat français, souvent peu lisibles en la matière. Les investisseurs ont surtout l'impression que quand des règles sont fixées, elles ne peuvent finalement pas être considérées comme définitivement établies ; - Le titre est également sensible aux décisions politiques en Belgique (10% de l'EBITDA). Le groupe va notamment être pénalisé par la décision du gouvernement belge d'annuler la prolongation de dix ans de la durée de vie des centrales nucléaires ainsi que par les mesures visant à favoriser la concurrence sur le marché électrique belge ; - GDF Suez pâtit d'un retard dans le nucléaire par rapport à EDF, qui a quatre à cinq ans d'avance sur ses concurrents.

Comment suivre la valeur

- GDF Suez fait partie du secteur des " utilities ", traditionnellement sensible à l'évolution des taux d'intérêt ; - C'est une valeur traditionnellement considérée comme défensive, grâce à la régularité de ses résultats et à son modèle économique. Néanmoins, la consommation énergétique, notamment dans les pays matures, dépend de l'état de la conjoncture économique ; - Les performances de GDF Suez sont liées à l'évolution des prix du gaz, eux-mêmes dépendants du fioul domestique, du fioul lourd, du Brent et de la parité de change euro/dollar ; - Le Conseil d'Etat a levé fin novembre, à la surprise générale, le gel des tarifs du gaz en vigueur depuis juillet 2011. Le Conseil d'Etat demande que les tarifs couvrent les coûts d'approvisionnement de GDF Suez. Cela pourrait donc constituer un moindre manque à gagner pour l'opérateur ; - Plus généralement, la formule d'indexation des coûts d'approvisionnement de GDF Suez est à suivre. Elle fait l'objet d'un audit régulier.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Trois consortiums, menés par EDF, GDF Suez et l'Espagnol Iberdrola, se lancent dans l'aventure française de l'éolien en mer. Ils ont déposé leurs propositions auprès de la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Cinq champs sont concernés : Saint-Nazaire, Fécamp, Le Tréport, Courseulles-sur-Mer et Saint-Brieuc. Associé au Danois Dong et à Alstom, EDF est candidat à quatre de ces champs. Autour de GDF Suez, Vinci et l'Allemand E.ON se sont portés candidats avec Areva sur les trois parcs normands (Fécamp, Le Tréport et Courseulles-sur-Mer), et avec Siemens sur celui de Saint-Brieuc. Quant à Iberdrola, associé à Eole-RES, Neoen Marine, Technip et Areva, il s'est porté candidat sur les zones de Saint-Nazaire et Saint-Brieuc. Le gouvernement français doit révéler les résultats de son premier appel d'offres début avril. Les exploitants devront acquitter une taxe (fonction de leur chiffre d'affaires), dont la moitié sera versée au profit de la préservation du littoral, 35% sera consacré au développement d'une pêche durable et 15% aux autres activités maritimes. FTB/ACT/