FASHION BEL AIR dans le rouge en 2011-2012

21/06/2012 - 10:47 - Option Finance

(AOF) - Fashion Bel Air est tombé dans le rouge en 2011-2012. Le créateur de prêt-à-porter féminin accuse une perte nette de 1,3 million contre un bénéfice de 0,6 million entre 2010-2011. A noter que l'exercice qui vient de s'achever a duré exceptionnellement 15 mois, les comptes du groupe étant désormais sont clos le 31 mars. Le résultat net a été notamment pénalisé par la hausse des coûts, une politique tarifaire compétitive et une provision exceptionnelle de 0,88 million pour dépréciation des titres de sa filiale Les Florentines, qui détient l'activité 40 Carats (vente par correspondance). Fashion Bel Air a donc vu sa marge brute baisser de 61% en 2010 à 52,4% en 2011 en raison du nombre élevé de soldes, de la faiblesse de l'euro, de la hausse des coûts des matières premières et de la hausse du coût de la main d'oeuvre chinoise. Face à la visibilité réduite de son marché, Fashion Bel Air a décidé de rationaliser certains coûts supports à hauteur de 1,2 million pour stabiliser la marge brute. Il entend également optimiser la gestion de ses stocks en élevant à 30 % la fabrication en France (contre 5 % en 2011). Le groupe a expliqué que le pays offrait une très forte réactivité face à une demande qui évolue continuellement. Par ailleurs, confiant dans le potentiel de développement de sa marque et bénéficiant de bonnes opportunités, la société va ouvrir en France 5 nouveaux magasins sur le premier semestre 2012/2013 et étendre ainsi son réseau pour permettre de nouvelles économies d'échelle.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Distribution spécialisée

Selon Procos, les projets de centres commerciaux en France sont trop nombreux au regard de la croissance limitée du commerce spécialisé. D'après la fédération professionnelle, en 2011, plus de 3,1 millions de mètres carrés de nouvelles surfaces commerciales (comprenant à la fois les centres commerciaux, parcs d'activités commerciales, extension de galeries marchandes et autres) ont été autorisés par les commissions d'aménagement commercial. Or, l'an passé, les ventes réalisées dans les centres commerciaux ont reculé de 0,5%. D'après le CNCC (Conseil national des centres commerciaux), depuis quarante ans, c'est le troisième exercice de baisse de chiffre d'affaires du secteur, après 1993 et 2009. Le CNCC n'est pas optimiste pour 2012, en tenant notamment compte du renchérissement du coût de l'essence et de mesures amoindrissant le pouvoir d'achat, comme la TVA sociale. Procos plaide pour une baisse des loyers, alors que l'indice du coût de la construction, qui ne cesse de croître, demeure la base de calcul de l'augmentation des loyers d'un certain nombre de distributeurs. FTB/ACT/