Créé en 1996, Speechmark a fait son petit bonhomme de chemin sur le difficile marché de l'enseignement de l'anglais en formation continue. Sur le plateau de Sicavonline, Dominic Dangerfield, co-gérant de la petite entreprise, revient sur l'aventure Speechmark.
Le niveau d'anglais des Français provoque souvent le sourire à l'étranger. De nombreuses entreprises se faisant fort de l'améliorer proposent des cours en formation continue. Dans ce marché hyperconcurrentiel, Speechmark est parvenu à s'imposer depuis son lancement en 1996. Pour son co-gérant Dominic Dangerfield, il est aisé de mettre au jour les atouts de ce petit poucet du secteur.
D'abord, Speechmark se distingue par son approche originale de l'enseignement. A rebours d'une tradition française qui conçoit l'apprentissage des langues de façon théorique, la petite entreprise privilégie « la mise en situation de ses stagiaires », selon Dominic Dangerfield. Les cours sont ainsi constitués de discussions, de jeux de rôle et autres exercices ludiques. Par exemple, les stagiaires professionnels du marketing sont fréquemment conduits par leurs enseignants dans des magasins proches du bureau de Speechmark, au cœur du VIIIe arrondissement parisien. Le but : échanger en anglais sur l'agencement des boutiques des grandes marques, comme Colette Nespresso Store.
Car l'entreprise a acquis une véritable expertise dans l'univers, très ouvert à l'international, des médias. Une spécialisation qui permet à Speechmark de s'adresser « à des agences de communication ou d'achat d'espace média, des titres de presse et des sites web. Depuis seize ans, nos professeurs connaissent le vocabulaire du secteur, ils savent comment s'y déroulent les présentations, les réunions, les concours, les appels d'offres », souligne Dominic Dangerfield.
Fort de son expérience, Speechmark compte élargir son activité. A ce titre, l'entreprise s'attelle à la mise au point d'une offre digitale d'enseignement à distance, susceptible de concurrencer les supports numériques disponibles sur le marché, très (trop) standardisés selon Dominic Dangerfield. Et de rehausser encore le médiocre niveau des Français dans la langue de Shakespeare.
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