Corr : DEVOTEAM vise une marge opérationnelle de 10% en 2015

03/07/2012 - 12:08 - Option Finance

(AOF) - Une erreur s'est glissée dans le titre de notre dépêche précédente. Devoteam vise une marge opérationnelle de 10% en 2015 et non pas de 15% comme indiqué. Devoteam a annoncé un objectif de marge opérationnelle de 10% à l'horizon 2015 et a présenté les détails de son plan stratégique. Ce plan vise à positionner le groupe de conseil en technologies de l'information et de la communication comme le partenaire de référence de la transformation IT. Le plan s'articule autour de deux axes : croissance et efficacité opérationnelle. Devoteam va se recentrer sur sept offres clés : les piliers actuels du groupe comme l'IT Service Management, la Sécurité et la gestion des risques, les communications unifiées et réseaux Télécom ou encore l'accompagnement de la transformation IT. Les nouvelles offres sont le cloud, la mobilité et le Data & Information Management. L'amélioration de l'efficacité opérationnelle se fera au moyen de trois leviers : optimisation de l'efficacité commerciale, industrialisation de la production et rationalisation et mutualisation des fonctions support et des achats. Devoteam a actualisé son objectif annuel de chiffre d'affaires et de marge d'exploitation. Le chiffre d'affaires 2012 est ainsi attendu entre 515 et 520 millions d'euros ; la marge d'exploitation devrait se situer autour de 4% du chiffre d'affaires. Les charges non courantes devraient atteindre 10 à 12 millions d'euros sur l'année.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Les grands acteurs sont plutôt optimistes pour 2012, et profitent de leur internationalisation. Ainsi, Capgemini poursuit son développement aux Etats-Unis (son activité y avait progressé de 17% au dernier trimestre 2011). Il vient de signer un contrat de gestion informatique avec l'Etat du Texas. Néanmoins, la plupart des SSII sont conscientes d'une dégradation de la conjoncture en France et à l'étranger. L'Américain Accenture s'est montré prudent pour ses performances cette année. L'Anglo-néerlandais Logica a annoncé un plan de restructuration et les grandes banques françaises ont annoncé des suppressions d'emplois. Or, les banques constituent les premiers clients des SSII. Si les grandes sociétés bénéficient le plus souvent de projets de transformation informatique, qui leur assurent une certaine visibilité, les entreprises plus modestes se trouvent dans une situation moins confortable. Les donneurs d'ordre pourraient privilégier les grandes SSII, dans le cadre d'une limitation de leur nombre de prestataires. De plus, les petits intervenants risquent également de subir une pression accrue sur leurs tarifs. FTB/ACT/