FAIVELAY : contrat pour des portes palières pour le métro de Lille

04/07/2012 - 18:31 - Option Finance

(AOF) - Faiveley Transport a annoncé s'être vu attribuer un " important contrat ", portant sur le remplacement total des portes palières sur la ligne 1 du métro de Lille. L'équipementier pour le secteur ferroviaire remplacera les anciennes portes palières par de nouveaux équipements dans 18 stations (36 quais). Cette modernisation fait partie du projet de doublement de la capacité du métro et d'allongement de la longueur des quais, qui passeront de 26 à 52 mètres. L'installation devrait commencer en novembre 2013. " En 1989, Faiveley Transport avait installé ses premières portes palières à Lille. L'attribution du contrat de remplacement de celles‐ci en 2012 est un témoignage de la confiance renouvelée de la communauté urbaine de Lille envers Faiveley Transport ", a déclaré Benoît Birault, directeur de la business unit. " Nous sommes bien positionnés pour remporter de nouveaux contrats de modernisation de portes palières à l'avenir, et ce dans le monde entier ", a commenté Thierry Barel, Président‐Directeur Général de Faiveley Transport.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- L'équipement ferroviaire est une activité acyclique qui bénéficie de l'essor du transport par trains partout dans le monde avec, d'une part, le développement des infrastructures dans les pays émergents et, d'autre part, le renouvellement des matériels roulants en Europe de l'Ouest ; - La simplification juridique intervenue au printemps 2009 avec la fusion entre la maison mère Faiveley SA et la branche Faiveley Transport renforce la lisibilité sur l'activité du groupe, positionné à 100% sur le marché des équipements ferroviaires ; - Le groupe mène une politique d'innovation soutenue ; - L'équipementier dispose d'une marge de manoeuvre pour participer à la concentration du secteur ; - Faiveley Transport bénéficie d'un actionnaire familial stable. La famille fondatrice détient près de 54% du capital.

Les points faibles de la valeur

- Faiveley Transport est très dépendant de l'état de santé financier des clients européens (60% du CA), fragilisés actuellement par les restrictions budgétaires et d'octroi de crédit ; - Le groupe est l'un des plus exposés du secteur aux marchés asiatiques qui marquent le pas depuis quelques trimestres. La visibilité est encore réduite sur le timing et l'ampleur du redémarrage du marché chinois, qui ne devrait pas, par ailleurs, afficher à l'avenir la profondeur de ces dernières années. Cela pourrait provoquer des révisions en baisse des prévisions de résultats ; - Les pertes importantes annoncées fin avril sur des contrats chinois traduisent, selon les analystes, des parts de marché gagnées sur les portes palières à des conditions tarifaires mal contrôlées, et donc artificiellement. Cela ouvre la question de la qualité du contrôle du groupe sur ses divisions étrangères en forte croissance, et celle de la poursuite de son développement à des conditions de marges identiques à l'historique ; - Etant peu exposé aux segments cycliques du ferroviaire (notamment le fret), la valeur peut manquer de dynamique boursière en phase de reprise économique ; - Le flottant de la valeur est faible et son intérêt spéculatif quasi nul du fait de la présence prépondérante de la famille fondatrice au capital ; - Le rendement de la valeur est très faible, entre 2% et 3% ; - Le secteur est peu représenté en Bourse. Faiveley Transport a donc peu de concurrents comparables et est peu connu des investisseurs.

Comment suivre la valeur

- En période de crise économique, Faiveley Transport fait office de valeur refuge. C'est également une valeur de croissance ; - Les contrats que remporte le groupe n'ont pas d'effet immédiat sur les comptes. Il faut généralement attendre douze mois ; - L'exercice du groupe est décalé, clos le 31 mars chaque année. L'assemblée générale se tient généralement en septembre ; - La politique de diversification géographique de Faiveley Transport, notamment dans les BRIC, est à suivre.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens d'équipement

Certains analystes sont plutôt confiants sur les perspectives des biens d'équipement et prévoient une hausse des résultats cette année. Ils se basent sur la forte demande dans les mines, le pétrole et le gaz. Même si les résultats du quatrième trimestre 2011 ont reculé, et que les perspectives du début d'année 2012 ne sont pas exceptionnelles, les entreprises ne redoutent pas de déclin. Une croissance, certes modeste, est envisagée cette année par les analystes, de l'ordre de 2%. Les marges devraient rester globalement stables par rapport à 2011. Les estimations sont bonnes pour Schneider et Alstom. Les avis sont plus partagés concernant Legrand, car le groupe pourrait être pénalisé par sa forte exposition à l'Europe (49% de ses revenus). Les besoins en infrastructures dans les transports (notamment dans les aéroports et les grands axes ferroviaires) sont immenses à travers le monde. Selon une étude réalisée par l'OCDE, les investissements nécessaires pour répondre à la demande d'ici à 2030 s'élèveraient à environ 53 000 MdUSD. FTB/ACT/