(AOF) - LDC a annoncé un chiffre d'affaires consolidé du groupe en légère progression de 0,8% à 692,4 millions d'euros à l'issue du premier trimestre de l'exercice 2012-2013. A périmètre identique et après retraitement du changement de date de clôture du Traiteur, le chiffre d'affaires a progressé de 2,1 % pour des volumes en augmentation de 1,3 %. Hors amont, l'activité Volaille France du premier trimestre est en progression de 2,0% à 469,3 millions d'euros. Les tonnages commercialisés sont ressortis en hausse de 1,9 %. Ces évolutions s'inscrivent dans un contexte de hausse des matières premières. Dans ce cadre, des négociations avec les clients ont été engagées afin d'obtenir les revalorisations tarifaires nécessaires au maintien de l'équilibre de la filière. A l'international, le chiffre d'affaires a affiché une progression de 10,4 % à 45,0 millions d'euros (+ 11,2 % à périmètre identique). Les tonnages commercialisés ont diminué de 6,4 %. Ce recul s'explique par la cession, à la date du 1er juillet 2011, de l'activité produits crus dans le cadre du partenariat avec Alimentaci[-94]¢n Natural. Ainsi en Espagne, les activités volailles entières et découpes crues ne sont désormais plus comptabilisées par le groupe. L'activité en Pologne (87,4 % du chiffre d'affaires international du trimestre) est restée bien orientée tant en termes de chiffre d'affaires (+ 11,4 %) que de tonnages commercialisés (+ 6,3 %). A taux de change constant, le chiffre d'affaires a progressé de 17,0 %. Dans le pôle traiteur, le chiffre d'affaires du premier trimestre 2012-2013 s'est établi à 121,7 millions d'euros contre 130,9 millions d'euros précédemment. Après retraitement du changement de date de clôture, le chiffre d'affaires est resté stable avec une variation de - 0,1 % et les volumes commercialisés ont accusé un repli de 4,1 %. Par ailleurs, le groupe LDC est revenu sur le dépôt d'offre concernant la reprise partielle d'actifs du Groupe Doux : LDC a précisé qu'il tenterait d'accompagner la consolidation d'un secteur avicole déstabilisé par les difficultés d'un intervenant majeur. Cette consolidation devrait permettre d'améliorer la compétitivité de la filière avicole française.
Agroalimentaire
Le marché des "alicaments", ces aliments qui soignent, est un enjeu crucial. Il constitue encore un marché de niche, avec des ventes mondiales limitées à 6,8 MdEUR. Toutefois, ces ventes devraient être supérieures à 8 MdEUR dès 2013. D'après le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger, le secteur est dominé par un géant de la pharmacie, l'Américain Abbott, avec 21% de parts de marché. Il se situe juste devant Nestlé (20%) et Nutricia (20%). Nestlé vient de se doter d'un institut de recherche dédié aux seuls alicaments, avec un budget de 415 MEUR. Son concurrent, PepsiCo, a inauguré en 2010 un institut de recherche sur la nutrition. Quant à Danone, il a racheté le spécialiste néerlandais de l'alimentation clinique Nutricia, le Britannique Complan et l'Américain Medical Nutrition. Les géants de l'agroalimentaire ne sont pas les seuls à être actifs sur ce créneau. Le laboratoire Pfizer a repris le fabricant danois de vitamines Ferrosan. Sanofi a acquis il y a trois ans le leader français des compléments alimentaires, Oenobiol. L'Institut Mérieux a, lui, ouvert une filiale baptisée "Mérieux NutriSciences". FTB/ACT/