ENCRES DUBUIT : les comptes basculent dans le rouge

06/07/2012 - 18:20 - Option Finance

(AOF) - Encres Dubuit a publié au titre du premier semestre 2011-2012 un résultat net part de groupe en perte de 788 000 euros contre un bénéfice de 18 000 euros au 31 mars 2011, pénalisé par la tension sur les prix de ventes et la poursuite de la hausse du prix des matières premières. La perte opérationnelle est ressortie à 930 000 euros et intègre un amortissement des écarts d'acquisition pour 100 000 euros. L'année dernière il était ressorti en positif à hauteur de 151 000 euros. Le résultat opérationnel courant du groupe a également fortement chuté à -877 000 euros contre +220 000 euros l'année dernière. Le chiffre d'affaires est ressorti presque stable à 16,260 millions d'euros contre 16,229 millions précédemment. Le résultat financier était négatif à hauteur de 129 000 euros contre -85 000 euros au 1er semestre 2010/2011. La dégradation du résultat financier est principalement due aux intérêts des emprunts contractés par la filiale brésilienne, dont les taux d'intérêts sont supérieurs à 18% l'an. Malgré la maturité du marché sérigraphique européen et la hausse du prix des matières premières le groupe poursuit sa stratégie industrielle et commerciale offensive.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Produits de base - Chimie

Pour 2012, l'UIC table sur une croissance de 1,8% de la production en volume de l'industrie chimique française. Après deux années consécutives de solide redressement, la croissance du secteur devrait donc ralentir cette année. La croissance de la chimie européenne devrait être moindre, à 1,5%. Selon une étude du cabinet de conseil Roland Berger, d'ici à 2030, le secteur mondial de la chimie pourrait représenter 4 900 MdEUR, contre environ 2 000 MdEUR en 2010. Cette estimation tient compte d'une croissance modérée dans les marchés matures, et importante dans les émergents. Le poids des pays émergents dans le secteur devrait sensiblement se renforcer. Ainsi, l'Asie devrait représenter 57% du marché, contre 43% en 2010. Les chimistes du Moyen-Orient devraient poursuivre leurs investissements en Occident et en Asie pour élargir leurs débouchés. De plus, les partenariats avec des groupes émergents, tels que l'association entre l'Américain Dow Chemical et Saudi Aramco, devraient se développer. FTB/ACT/