(AOF) - Custom Solutions a fait état d'un résultat net du premier semestre a atteint 1,7 million d'euros, en nette progression de 93%. Le résultat d'exploitation du fournisseur de services marketing auprès des marques de grande consommation s'est établi à 2,4 millions d'euros, en croissance de 58%. Avant éléments exceptionnels, participation des salariés et impôts, le résultat courant a atteint 2,8 millions d'euros sur la période, soit un taux de marge courante de 21%. Le résultat financier a affiché une progression de 133%, à 371 000 euros en raison d'une optimisation des placements financiers sur la période avec des taux d'intérêts plus favorables, et à un niveau de cash plus élevé qu'au premier semestre 2011 (+70%). Le chiffre d'affaires est ressorti, quant à lui, à 13,268 millions d'euros, en hausse de 31%. La " performance de l'activité commerciale liée notamment à l'exécution d'un contrat européen majeur " a permis l'atteinte de ce chiffre d'affaires, explique le groupe dans un communiqué. Celui-ci permet de dégager une rentabilité particulièrement forte sur le semestre, les charges fixes ayant été contenues dans le même temps. " Avec ces excellents résultats, nous réalisons sur ce premier semestre 2012 une performance historique qui confirme la solidité et la pertinence de notre modèle économique. Après ce premier semestre exceptionnel, le deuxième semestre s'annonce plus modéré, et devrait ainsi être stable par rapport à 2011. Nous continuons parallèlement à étudier des dossiers de croissance externe et y apportons toute la sélectivité nécessaire d'un point de vue stratégique et financier afin de réaliser une opération créatrice ce valeur ", commente Cédric Rémy, PDG de Custom Solutions.
Services aux entreprises
Le transport routier de marchandises (TRM) français souffre au sein d'une Europe élargie. Les perspectives sont incertaines pour 2012. Le Conseil des métiers terrestres de transports et logistique de France (TLF) considère que 65% des transporteurs s'attendent pour les six prochains mois à une stagnation ou un recul des volumes transportés. L'Observatoire du véhicule industriel (OVI) a évalué que, depuis la fin des années 1990, le pavillon français de TRM a été divisé par deux. La compétitivité des transporteurs français est pénalisée par des charges salariales lourdes par rapport à celles de leurs concurrents d'Europe de l'Est. Au déséquilibre concurrentiel s'ajoute la crise. Les performances des acteurs français se sont significativement détériorées sur les quinze dernières années. 40% d'entre eux affichent des déficits d'exploitation. Cela ne devrait pas s'arranger car, en 2013, la taxe kilométrique poids lourds, liée à l'application de la directive européenne, va encore alourdir de 5% à 8% les charges en France. FTB/ACT/