François Hollande a été élu, et la crise de l'euro semble sans fin. Pourtant, à rebours de certaines inquiétudes, la dette française fait figure de valeur refuge pour les investisseurs. Sur le plateau de Sicavonline, Alain Pitous, directeur adjoint des gestions chez Amundi, explique les raisons de l'engouement des investisseurs pour les emprunts d'Etat français.
Les plus pessimistes annonçaient un désastre. Selon eux, les spéculateurs devaient attaquer la France après l'élection de François Hollande à la présidence de la République. Ce scénario noir ne s'est pas réalisé. Au contraire, la demande de dette française est particulièrement vive depuis que l'ex-secrétaire du parti socialiste a succédé à Nicolas Sarkozy, comme il fut spectaculairement démontré pas plus tard que lundi 9 juillet avec la souscription d'emprunts d'Etat français pour 5,91 MdsE sur trois et six mois à des taux négatifs (- 0,05 % et - 0,06 %). Ce record historique s'inscrit dans le sillage du succès de l'OAT 10 ans (taux moyen en juin de 2,57 %). Pourquoi, en dépit d'une dette abyssale (89,3 % du PIB en mars) et d'une croissance atone (+ 0,4 % sur l'année selon l'Insee), les investisseurs se ruent-ils sur la dette française ? Les épargnants français doivent-ils suivre leur exemple et remplir leur portfeuille d'OAT ? Alain Pitous, directeur adjoint des gestions chez Amundi répond sur le plateau de Sicavonline. Pour découvrir le point de vue d'Alain Pitous (Amundi) sur le succès de la dette française auprès des investisseurs, cliquez sur la vidéo ci-dessus.
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