CGGVERITAS : première étude multiclients dans le Golfe du Mexique

17/07/2012 - 10:02 - Option Finance

(AOF) - CGGVeritas annonce le lancement de la première étude multi-clients mettant en oeuvre sa nouvelle solution d'acquisition StagSeis. Cette étude propose une couverture azimutale et se déroule dans les eaux américaines du Golfe du Mexique (Keathley Canyon). Dénommée " IBALT ", cette étude sismique 3D couvrira 221 blocs (5150 kilomètres carrés) sur une période de 6 à 7 mois. Elle constitue la première phase d'un nouveau programme multi-clients pluriannuel de CGGVeritas dans le Golfe du Mexique. Les données préliminaires (Fast Track data) seront disponibles d'ici la mi-2013 et les données Transverse Tilted Isotropic (TTI) Reverse Time Migration (RTM) seront livrées au cours du deuxième semestre 2013. L'étude bénéficiera des capacités d'illumination et de pénétration de StagSeis, la nouvelle solution d'acquisition et d'imagerie de CGGVeritas conçue pour les environnements complexes tels que les zones pré-salifères du Golfe du Mexique. La configuration d'acquisition, brevetée StagSeis, est basée sur le déploiement de deux navires sismiques évoluant en mode décalé, permettant ainsi l'obtention de longs offsets (jusqu'à 20 km) et d'une couverture azimutale complète (jusqu'à 10 km).

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Le groupe présente une taille critique dans chacun de ses métiers grâce à une politique de croissance externe (Sercel, Exploration Resources, Veritas) ; - CGG Veritas bénéficie d'une bibliothèque multi-client jeune ; - La fusion avec Veritas a donné au nouveau groupe une forte réactivité opérationnelle, une protection des marges et une flexibilité financière inconcevable avant en bas de cycle. Les leviers sur les résultats seront importants en sortie de crise.

Les points faibles de la valeur

- Premier maillon de la chaîne des services pétroliers, le secteur de la sismique est le plus exposé aux réductions rapides des dépenses des compagnies pétrolières. Il est donc ultra cyclique ; - Le secteur du sismique n'est pas encore concentré, ce qui conduit à d'importantes surcapacités en bas de cycle et, de fait, intensifie la pression concurrentielle. Les barrières à l'entrée sont peu efficaces dans les Services ; - La division Services, en phase de restructuration, est toujours en perte. - L'activité du groupe est soumise au risque géopolitique ; - Le groupe ne distribue pas de dividende.

Comment suivre la valeur

- Comme toutes les sociétés parapétrolières, le groupe est fortement dépendant de l'investissement des compagnies pétrolières qui doivent investir dans le sismique, dans l'optique du renouvellement de leurs réserves pétrolières ; - Les dépenses sismiques, situées en amont de la chaîne, sont les premières bénéficiaires du redémarrage des dépenses mondiales d'Exploration/Production ; - Le prix du pétrole est à ce titre un facteur déterminant : un prix élevé favorise les investissements des grandes compagnies, puisque plus rentables. Les analystes estiment que l'environnement sectoriel est porteur tant que le baril est supérieur à 75 $. - Par ailleurs, pour certains spécialistes, le nombre de forages pétroliers et gaziers réalisés dans le monde est un indicateur intéressant de mesure du niveau de la demande en services parapétroliers. Il est publié chaque semaine par la société américaine Baker Hughes ; - Le marché concentre son attention sur le redressement de la division Services, principal levier à terme. - Le FSI est le premier actionnaire du groupe. Mais le capital du groupe reste très ouvert dans un secteur en pleine consolidation.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont adopté les dispositions permettant la mise en oeuvre des mesures restrictives adoptées contre le programme nucléaire iranien, dont l'embargo pétrolier. L'AIE considère que jusqu'à un million de barils de pétrole pourraient être perdus à la suite de cet embargo. L'Iran a menacé la communauté internationale de répercussions sur le détroit d'Ormuz, alors qu'environ un tiers du trafic pétrolier mondial y transite. Selon le FMI, l'arrêt des exportations de l'Iran pourrait provoquer une hausse du prix du pétrole d'environ 20% à 30%, le temps que les pays importateurs trouvent d'autres sources d'approvisionnement. L'Arabie saoudite s'est dite d'ores et déjà prête à augmenter sa production de pétrole de 25% si cela était nécessaire. L'AIE ne prévoit pas de perturbation sur le marché mondial du pétrole et ne juge pas nécessaire de puiser pour le moment dans les réserves stratégiques. En juin dernier, cette organisation avait remis sur le marché soixante millions de barils issus des réserves stratégiques, afin d'apaiser les tensions sur le marché pétrolier liées à la crise en Libye. FTB/ACT/