BNP PARIBAS : J-Y Fillion devient CEO des activités CIB en Amérique du Nord

17/07/2012 - 13:45 - Option Finance

(AOF) - BNP Paribas a annoncé la nomination de Jean-Yves Fillion en tant que Chief Executive Officer (CEO) des activités de Corporate and Investment Banking (CIB) de BNP Paribas en Amérique du Nord. Il supervisera également les activités d'Asset Management et de Securities Services dans la région. Il succède à Everett Schenk qui partira à la retraite à la fin du mois de septembre, après 23 ans de carrière au sein de BNP Paribas. " Jean-Yves Fillion dirige actuellement BNP Paribas Fortis CIB et est membre du Comité Exécutif et du Conseil d'Administration de BNP Paribas Fortis. Avec près de 20 ans d'expérience en Amérique du Nord au service du Groupe, Jean-Yves connaît parfaitement le marché nord-américain et les besoins de ses clients dans la région ", a précisé la banque. Au cours de sa carrière, il a occupé différents postes en Amérique du Nord, tels que Responsable de Media & Telecommunication Finance, Acquisition Finance et Structured Finance. Avant de revenir en Europe en 2010, Jean-Yves était à la tête de la division " Client Coverage " de BNP Paribas CIB en Amérique du Nord. Jean-Yves a commencé sa carrière il y a 28 ans dans la division Investment Banking de BNP Paribas en Europe. Dominique Remy lui succèdera à la tête de BNP Paribas Fortis CIB. Il conserve parallèlement ses responsabilités de Responsable mondial du métier Financements Structurés de BNP Paribas CIB. Il rejoindra le Comité Exécutif de BNP Paribas Fortis et sa nomination au Conseil d'Administration en remplacement de Jean-Yves Fillion sera soumise aux instances de BNP Paribas Fortis. Dominique Remy prendra également en charge la supervision des équipes de Client Coverage et Country Management de BNP Paribas CIB en Europe, à l'exception des clients et des pays européens du périmètre Investment Banking Europe qui restent sous la responsabilité de Thierry Varène, Responsable de Investment Banking Europe et Responsable mondial du métier Corporate Finance. Dominique Remy travaille pour Paribas depuis 1979. Il a occupé différentes fonctions dans les domaines du financement et des matières premières en Amérique du Nord et en Europe, où il a développé des relations de proximité avec les clients de la banque. Dominique est Responsable mondial des métiers de Financements Structurés Global pour BNP Paribas et BNP Paribas Fortis depuis 2009.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Le groupe redistribue environ un tiers de ses résultats en dividende.

Les points faibles de la valeur

- Le titre de la banque reste des plus volatils en Bourse à l'image de l'ensemble du secteur financier. Les craintes de défaut d'un ou plusieurs pays périphériques européens, d'une sortie de la Grèce de la zone euro, et les interrogations sur les recapitalisations des banques européennes alimentent cette volatilité ; - L'effort d'adaptation, en termes de réduction de la taille des bilans et de moindre dépendance aux marchés de capitaux (deleveraging), est très brutal pour les banques ; - Le débat sur le rôle du modèle de la banque universelle dans la crise actuelle pèse sur l'ensemble du secteur ; - L'environnement de taux bas pèse sur les activités de banque de détail, plus précisément sur les marges sur dépôts ; - La banque ne souhaite pas modifier son " mix business " en faveur des pays émergents.

Comment suivre la valeur

- Les valeurs bancaires sont considérées comme des titres " value " depuis les effets de la crise financière ; - Les deux opérations de LTRO à 3 ans initiées par la BCE (fin décembre 2011 et fin février 2012) ont diminué fortement le niveau de crainte sur le secteur bancaire ; - Le retour sur fonds propres (ROE), qui mesure la rentabilité des banques, est l'un des ratios clé du secteur ; - En tant que valeur financière le titre est influencé par une série d'éléments : (i) les taux d'intérêt dont l'évolution dépend des politiques monétaires (notamment des banques centrales européenne et américaine), (ii) l'état des Bourses mondiales qui influencera ses activités de banque de financement et d'investissement et de gestion d'actifs, (iii) les niveaux de consommation et d'épargne des ménages qui auront un impact sur les performances de la banque de détail ; - Le coût du risque reste à surveiller ; - Surveiller également la mise en place du dispositif "de Bâle III" qui oblige les banques à augmenter leurs fonds propres pour résister aux crises. Le Comité exige que les établissements financiers affichent d'ici au 1er janvier 2019 un ratio de solvabilité Tier 1 (le noyau dur des capitaux propres des institutions financières) d'au moins 4,5%, contre 2% jusque-là. Un matelas supplémentaire de 2,5% est également exigé. Ce qui porte le pourcentage total à 7%.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Banques

La crise de la dette fait peser une vraie menace sur le secteur bancaire. 2012 est une année marquée par le renforcement de la réglementation et les incertitudes conjoncturelles. L'agence de notation Moody's a annoncé qu'elle pourrait abaisser les notes de dix-sept grandes banques internationales et de cent-quatorze institutions financières européennes, pour tenir compte de l'impact de la crise de la dette souveraine sur le système financier. Ce sont les établissements actifs sur les activités de marché qui sont les premiers concernés par ces dégradations, du fait notamment de conditions de financement plus difficiles. Neuf banques visées par ces dégradations sont européennes, car elles ont été particulièrement touchées par la crise de la zone euro. Si les notes de BNP Paribas, Crédit Agricole, Deutsche Bank, HSBC et Barclays pourraient être révisées de deux crans, celles de Credit Suisse, UBS et Morgan Stanley pourraient même être abaissées de trois degrés. FTB/ACT/