AKKA TECHNOLOGIES affiche un chiffre d'affaires en forte hausse

17/07/2012 - 18:04 - Option Finance

(AOF) - Akka Technologies a annoncé à fin juin 2012, un chiffre d'affaires consolidé de 374 millions d'euros en croissance de 66% par rapport à 2011. La croissance organique est ressortie à 2,6%, tirée par les performances du périmètre historique à l'international mais pénalisée par une hausse des congés et une baisse des jours ouvrés au mois de mai. A périmètre constant, le secteur de la mobility a progressé de 5,8% porté par le dynamisme des secteurs aéronautique, aérospatiale et ferroviaire et cela malgré une hétérogénéité du secteur automobile. Dans les autres secteurs, la pharmacie et l'énergie sont en légère croissance tandis que la défense et les télécoms sont en baisse. Les ventes en France sont restées stables du fait d'un contexte macro-économique difficile, d'un environnement très concurrentiel et d'un secteur automobile morose. Cela a validé le choix stratégique d'Akka d'accélérer son développement en Allemagne. Les ventes en Allemagne ont été dynamiques. L'industrie, dont l'automobile, est restée porteuse et a poursuivi sa croissance. La filiale historique Akka Germany a progressé de 27% par rapport à l'année dernière. MBtech a réalisé un chiffre d'affaires de 192,9 millions d'euros au premier semestre en hausse de 8%. Le reste du monde est en hausse de 87%. A 29,6 millions d'euros, le périmètre historique d'Akka a progressé de 17% porté par la Roumanie et le Canada. Aeroconseil a contribué à hauteur de 7,1 millions d'euros au premier semestre et MBtech de 10,2 millions d'euros au deuxième trimestre. A moyen terme, le groupe ambitionne de doubler son chiffre d'affaires en Allemagne, en développant son offre auprès des constructeurs automobiles, autres que Daimler, et en se diversifiant dans les secteurs de l'aéronautique et du ferroviaire. Les moyens financiers solides (objectif de gearing d'environ 25% à fin décembre 2012) dont dispose Akka valident ces perspectives de croissance.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux entreprises

Le transport routier de marchandises (TRM) français souffre au sein d'une Europe élargie. Les perspectives sont incertaines pour 2012. Le Conseil des métiers terrestres de transports et logistique de France (TLF) considère que 65% des transporteurs s'attendent pour les six prochains mois à une stagnation ou un recul des volumes transportés. L'Observatoire du véhicule industriel (OVI) a évalué que, depuis la fin des années 1990, le pavillon français de TRM a été divisé par deux. La compétitivité des transporteurs français est pénalisée par des charges salariales lourdes par rapport à celles de leurs concurrents d'Europe de l'Est. Au déséquilibre concurrentiel s'ajoute la crise. Les performances des acteurs français se sont significativement détériorées sur les quinze dernières années. 40% d'entre eux affichent des déficits d'exploitation. Cela ne devrait pas s'arranger car, en 2013, la taxe kilométrique poids lourds, liée à l'application de la directive européenne, va encore alourdir de 5% à 8% les charges en France. FTB/ACT/