(AOF) - Laurent Perrier a réalisé au premier trimestre de son exercice 2012-2013 (1er avril au 30 juin 2012) un chiffre d'affaires de 45,5 millions d'euros, en progression de 11%. Le groupe de maisons de champagne a bénéficié du dynamisme de sa marque Laurent-Perrier. Cette dernière a connu développement rapide à l'export dont la part dans le chiffre d'affaires de la marque a progressé de près de 5 points au cours du trimestre pour s'établir à 77%. Les champagnes haut de gamme, et particulièrement la cuvée Rosé et Grand Siècle, ont également connu un développement soutenu. Leur poids dans le chiffre d'affaires de la marque atteint 42%, soit une progression de plus d'un point de pourcentage. Ainsi le mix produit favorable combiné aux hausses de prix passées en début d'exercice explique l'effet prix/mix positif de 2,7% sur le trimestre, sur une base de comparaison pourtant élevée (+ 14% au premier trimestre 2011-2012). Compte tenu de la conjoncture économique incertaine, la croissance du premier trimestre ne peut pas être extrapolée sur l'ensemble de l'exercice, a prévenu Laurent Perrier. Cependant, tout au long de l'année, Laurent-Perrier compte bénéficier des événements organisés dans le cadre de son Bicentenaire sur de nombreux marchés. Ceux-ci contribueront à maintenir le dynamisme commercial de la marque. Fort de ses atouts et de sa solidité financière, le groupe se dit prêt à relever les défis d'un monde en pleine mutation, tout en poursuivant l'amélioration de sa rentabilité.
Agroalimentaire
Le marché des "alicaments", ces aliments qui soignent, est un enjeu crucial. Il constitue encore un marché de niche, avec des ventes mondiales limitées à 6,8 MdEUR. Toutefois, ces ventes devraient être supérieures à 8 MdEUR dès 2013. D'après le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger, le secteur est dominé par un géant de la pharmacie, l'Américain Abbott, avec 21% de parts de marché. Il se situe juste devant Nestlé (20%) et Nutricia (20%). Nestlé vient de se doter d'un institut de recherche dédié aux seuls alicaments, avec un budget de 415 MEUR. Son concurrent, PepsiCo, a inauguré en 2010 un institut de recherche sur la nutrition. Quant à Danone, il a racheté le spécialiste néerlandais de l'alimentation clinique Nutricia, le Britannique Complan et l'Américain Medical Nutrition. Les géants de l'agroalimentaire ne sont pas les seuls à être actifs sur ce créneau. Le laboratoire Pfizer a repris le fabricant danois de vitamines Ferrosan. Sanofi a acquis il y a trois ans le leader français des compléments alimentaires, Oenobiol. L'Institut Mérieux a, lui, ouvert une filiale baptisée "Mérieux NutriSciences". FTB/ACT/